Alors que son maintien de la saison passée, il l’avait déjà arraché au bout d’un match dantesque contre Canach, le Fola a remis ça. Revenant au score dans les arrêts de jeu et remportant une séance de tirs au but totalement folle.
On assiste à une rencontre tactique lors des dix premières minutes où aucune des deux équipes n’arrivent à se mettre en évidence. La première banderille est à mettre à l’actif de Rumelange, mais Maison voit sa reprise de la tête être captée par Cabral (14e).
La rencontre va prendre son envol par un sublime tir déclenché par Flick aux alentours de la surfacer (1-0, 15e). C’est le poison en ce début de barrage, le jeune prodige semble être porté par la fougue, car une minute après son but il déclenche un tir de 25 m au-dessus de la transversale. Après un but refusé à Maison (22e) pour hors-jeu, le Fola aura une double occasion de but par Lima Lizardo (24e) et une tête de Tawaba (24e) détournée par Heil.
Pourtant, le Fola n’y était plus du tout en deuxième période
Moukam est tout près d’égaliser, mais sa frappe en bonne position s’envole (33e). Rumelange ressort avec de meilleures intentions des vestiaires. Maison voit sa reprise de la tête être détournée d’un claquette en corner par Cabral (50e), mais deux minutes plus tard, c’est Moukam, qui remet les deux équipes à égalité de près du droit (1-1, 52e).
Le Fola n’y est plus, Rumelange a le monopole du ballon sans pour autant faire fructifier sa domination territoriale. Sur un coup-franc obtenu par Moukam, Donval envoie un caviar à Maison, qui n’a plus qu’à mettre sa tête en opposition pour mettre son équipe devant au tableau d’affichage (1-2, 79e). La tension est à son comble, Rumelange se dirige vers la BGL Ligue, puis surgit Julien Klein, l’homme qu’on n’attendait plus après des mois d’indisponibilité pour soigner son cancer, pour remettre les pendules à l’heure (2-2, 90e+3). e la pure folie.
La prolongation n’a pas délivré de vainqueur, Moukam avait l’occasion de décider du sort du match, mais Cabral en a décidé autrement, il est également le héros des pénaltys en arrêtant deux tirs au but.
Fabrice Baur