Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le futur relégué en Division 1 veut remonter très vite en PH et monte une équipe plus qu’ambitieuse en vue de la saison prochaine.
Jonathan Joubert joueur au F91, c’est fini. Arrivé au terme de son contrat, l’ancien international aux 90 sélections et qui a disputé la grande majorité de ses 537 matches de BGL Ligue (record absolu) à Dudelange, a bien eu un sursaut d’intérêt de son staff quand il a fallu laisser reposer Fox, en difficulté, en cette fin de saison. Mais à 44 ans dans quelques mois, l’aventure se termine. Pas forcément sa carrière de footballeur.
Selon nos informations, si c’est une reconversion en tant qu’entraîneur de gardiens qui le motive le plus à l’heure actuelle, il n’exclut pas non plus, loin de là, une dernière pige dans les buts. Mais pas dans n’importe quel type de projet.
Fine Bop (Canach) aussi, a été ciblé par le club nordiste
Reste à voir si ses glorieux états de service (14 titres de champion et 8 Coupes) pourraient encore séduire l’un ou l’autre club en DN (où personne ne s’est encore manifesté) ou en PH. Mais c’est un futur relégué… de Promotion justement, qui a formulé une offre concrète : Bissen! L’idée ne vient pas de nulle part, puisque c’est l’ancien coach de Hostert et Rosport, Carlos Teixeira, qui a repris en main le club actuellement 15e en PH sans aucun espoir de se sauver, qui la porte. Avec des idées plein la tête. Dont celle, semble-t-il, de faire venir d’anciens internationaux dans le Nord. Outre Joubert, l’attaquant de Canach Fine Bop (52 buts en 51 matches de PH) a été contacté et… Daniel Da Mota (Etzella et ex-F91, 100 sélections au compteur) est notamment lui aussi dans le viseur et pas loin de s’engager.
L’idée est séduisante. Reste à savoir à quel point elle est faisable et ce que donnerait une équipe emmenée par les deux joueurs les plus capés de l’histoire de la DN (puisque avec 443 matches disputés, Da Mota est passé devant les 424 de Denis Scuto)? Da Mota et Joubert sur les pelouses de Feulen, Hosingen ou Bastendorf, ce serait cocasse, mais un sacré coup de boost pour le troisième échelon.
Julien Mollereau
