Le Swift Hesperange a communiqué ce mercredi que Jeff Strasser n’était plus l’entraîneur de l’équipe hesperangeoise. Les deux partis s’étaient pourtant engagés pour une construction au long cours.
Comme d’habitude, le communiqué est laconique. «Jeff Strasser n’est plus l’entraineur du FC Swift. Le Conseil d’Administration remercie M. Strasser pour le travail effectué ces derniers mois au sein du club et lui souhaite beaucoup de succès dans la suite de sa carrière», indique le club. On ne pourrait faire plus simpliste.
Jeff Strasser paie-t-il des résultats un poil décevants au regard du standing évident de ce nouveau riche du championnat? Avec une sixième place et 11 points, le Swift limite la casse par rapport à d’autres clubs susceptibles, eux aussi, de viser le titre et qui en sont à un stade bien plus avancé de leur projet. Mais si c’est de ça qu’il s’agit, pourquoi avoir attendu aussi tard dans la trêve internationale pour prendre une telle décision?
Pas d’accord sur le cap?
Le technicien ne se privait pas, depuis le début de son mandat, de fixer un cap dans la gestion du sportif, qui semblait parfois peu raccord avec le mode de fonctionnement que Flavio Becca avait naguère mis en place avec succès à Dudelange et qu’il commençait à reproduire au Holleschbierg, notamment en s’armant d’un effectif pléthorique contre l’avis de son coach. Des points de friction de cet ordre, connaissant les deux caractères, pourraient très bien expliquer la fin de cette collaboration. Qui d’ailleurs n’a pas de suite immédiate : vendredi, le Swift affronte Itzig sans qu’un intérimaire semble avoir été désigné ou qu’un successeur n’ait été annoncé.
Souvenons-nous que Dan Theis, qui a conduit le club en DN la saison passée, est toujours sous contrat avec Flavio Becca.
Julien Mollereau