Ravi de ce qu’il a vu à Bakou, ce samedi soir, le sélectionneur a craint que son équipe n’obtienne pas les trois points, comme le 7 juin 2019 à Vilnius.
Pouvait-il imaginer un tel match, une telle mainmise, après dix mois sans le moindre rassemblement international et alors que l’Azerbaïdjan, lui, semblait perdu face au jeu tout en mouvement de son adversaire. Holtz a joué cartes sur table : au début du stage, non. Mais « sur les trois derniers jours », oui. « Ce que j’ai vu lors des dernières séances, c’était un copier-coller de ce qu’on a vu sur ce match ».
Dominateur de la première à la dernière minute, son Luxembourg lui a quand même fait peur le temps des quinze minutes passées au vestiaire, à la pause : « J’ai craint un scénario à la Lituanienne ». Le 7 juin 2019, en supériorité numérique sur le synthétique de Vilnius, dominateur, devant au score, les Roud Léiwen s’étaient laissés reprendre en fin de rencontre, frôlant même la défaite. « Mais là, ce succès est archi-mérité. On a été calmes, jamais nerveux, le résultat est venu ».
L’archi-favori, c’est le Monténégro
Ce résultat, acquis à l’extérieur, tend à dire, statistiquement parlant, que le Luxembourg a de grandes chances désormais de finir à l’une des deux premières places (mais c’était aussi le cas du F91 dans sa poule d’Europa league, à l’automne dernier, après sa victoire à Chypre contre l’APOEL Nicosie) de son groupe 1. Il n’est pour autant pas leader, ce week-end, puisque l’archi-favori du groupe, le Monténégro, est allé s’imposer 0-2 à Chypre, avant de visiter le stade Josy-Barthel, mardi. « C’est la plus forte des équipes du groupe en termes d’individualités, relève Holtz. Ce sont eux les favoris ». Sauf si le grand-Duché reste à ce niveau ?
Julien Mollereau