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[Football] Et maintenant, le quitte ou double british


Differdange et Abreu, aussi, sont frustrés. Mais eux vont avoir une occasion de se refaire sur l’île. (Photo : gerry schmit/editpress)

Strassen à Dundee, le FCD03 contre TNS, portent tous les espoirs visant à éviter le zéro pointé.

Le Luxembourg est à la ramasse. Aucun pays en Europe n’en est à cette impasse majeure de résultats, à l’heure actuelle. Tout le monde a, au moins, grappillé un nul durant le 1er tour de la Ligue des champions ou de la Conference League.

Il fait un peu mal, ce bonnet d’âne parce qu’il risque de se transformer en première absolue : jamais, dans ce siècle, le Grand-Duché n’a fini de campagne sans faire ne serait-ce qu’au moins un nul. Restent quatre matches pour éviter le zéro pointé. Voire envisager une qualification?

Differdange, notamment si ses joueurs offensifs commencent enfin à trouver le rythme qui leur a tant fait défaut contre Drita, peut viser quelque chose contre ces New Saints qui n’avaient pas vraiment fait le poids contre le Swift, il y a deux ans, mais s’étaient accrochés (1-1, 3-2). Pour Strassen, face à 15 000 spectateurs attendus à Dundee, l’affaire s’annonce plus corsée mais contre d’autres Écossais, les Glasgow Rangers, le Progrès a déjà prouvé que sur un malentendu, ça peut passer (1-0, 0-2, en 2017). Et d’ailleurs, contre le Fola, Aberdeen était lui passé par un trou de souris (3-1, 0-1, en 2016).

Une chance sur deux quand on reçoit au retour

Les petites affaires des clubs luxembourgeois contre leurs homologues de l’«île», dans ce siècle, laissent toutefois à penser que c’est faisable. Notamment parce que la DN reste performante à la maison (9 victoires, 4 nuls, 4 défaites, 23 buts pour, 19 buts contre) quand il lui arrive souvent de ne pas l’être dès qu’elle franchit la Manche (3 victoires, 1 nul, 13 défaites, 13 buts inscrits, 41 encaissés – notamment à cause d’un 8-1 encaissé par Beggen en 2002, à Ipswich).

D’ailleurs, la configuration de cette année est excellente puisque le Luxembourg a notablement plus de chances de se qualifier quand il commence à l’extérieur. Il passe ainsi 50 % du temps quand il reçoit au retour, ce qui sera le cas pour l’UNA et le FCD03, mais n’a que 30 % de réussite quand il termine sa double confrontation au Royaume-Uni. Plus facile de tenir les grosses ambiances british quand on sait qu’il faudra à ces adversaires qui mettent beaucoup d’engagement physique à la maison, se déplacer une semaine plus tard? C’est tiré par les cheveux, mais au vu de la situation actuelle, on est prêt à envisager toutes les solutions…

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