[À l’étranger] Eric Veiga a un match crucial à l’extérieur, ce mercredi 24 décembre.

C’est au mois de novembre que l’ancien joueur d’Aves a commencé à voir l’embrouille se rapprocher. Le Vllaznia – Flamurtari comptant pour la 18e journée de Super Ligue était encore éventuellement reprogrammable au 23, mais non, finalement, le plus long déplacement de la saison tomberait bien, pour son club, un 24 décembre en fin d’après-midi. «C’est comme ça, sourit Veiga. Il y a beaucoup de musulmans en Albanie et tout le monde ne fête pas Noël. Mais la plupart du temps, quand on joue à l’extérieur, c’est à Tirana, à deux heures de route. Là, on doit en faire quatre pour aller jusqu’à Shkodër (NDLR : là où les dames du RFCU avaient été battues en Ligue des champions, cet été). C’est le pire de ce qui pouvait nous arriver.»

Ce match sur la pelouse  du 4e du championnat étant prévu à 16 h 30, le Roude Léiw n’espère pas repointer le bout de son nez chez lui avant 23 h dans le meilleur des cas et sa compagne (enceinte) autant que son petit garçon de deux ans «vont devoir passer la soirée tout seuls. Enfin, ils pourront compter l’un sur l’autre.» Mais pas sur papa, qui a de sacrées responsabilités, qui dépassent, contractuellement parlant, la simple distribution de cadeaux.

Flamurtari fait trop de cadeaux

C’est que Flamurtari en fait beaucoup cette saison, lui, des cadeaux. Après un gros recrutement estival, le club était programmé pour jouer une place européenne. Or il se retrouve avant-dernier et menacé de relégation après un cinquième match en seulement vingt jours et beaucoup de sautes de concentration ou d’actions inratables… ratées. Comme il y a cinq jours, contre le Teuta Durrës, 5e, quand Flamurtari a pris les commandes 2-1 à la 91e minute, avant de se faire rejoindre à la 97e…

«Il n’y a presque pas de différences entre le premier et le dernier dans cette division, annonce Veiga. Mais on a des joueurs d’expérience et je sens que tout est encore possible, d’autant que dans notre stade, on tourne à facilement 5 000 spectateurs de moyenne avec une grosse ambiance. Rien ne tourne pour nous en ce moment. Mais moi, je me sens bien. Je joue tous les matches et j’ai la confiance du coach.»

Il n’y aura pas de prime de Noël en cas de victoire contre Vllaznia. Juste quatre jours de repos qui permettront à Eric Veiga d’aller jouer au foot sur la plage avec son fils «parce qu’il adore ça».

Et c’est quoi, le programme du 25 de Gerson Rodrigues, qui, lui, jouera aussi la veille avec son club thaïlandais de Ratchaburi?