[À L’ÉTRANGER] Son Benfica Lisbonne ne s’arrête pas pendant les fêtes et a un programme hivernal de folie.

Ce mercredi, en Algarve, Leandro Barreiro va lancer une séquence majeure de sa saison, qui ne l’autorisera à couper ni pour Noël ni pour le jour de l’An et qui culminera avec un déplacement en Italie pour y défier la Juventus le 21 janvier, avant de recevoir le Real Madrid le 28.

Ainsi, entre ce déplacement à Faro pour y défier l’actuel 9e du championnat de D2 lusitanienne dans le cadre du 5e tour de la Coupe et un autre match à l’extérieur contre Tondela, le 1er février, les Benfiquistes vont avoir droit à un tunnel de dix matches en 46 jours seulement, qui peut les emmener en 16es de finale de la Ligue des champions en cas d’exploits contre les Bianconeri et les Merengue, mais qui doit aussi assurer leur présence en quarts de finale de la Coupe ainsi qu’en finale de la Coupe de la Ligue puisque Mourinho et ses gars défieront Braga en demies, le 7 janvier.

Et pour Anthony Moris, c’est encore pire!

Comment l’Erpeldangeois sera-t-il utilisé par José Mourinho lors de cette période durant laquelle son coffre, sa capacité à répéter les efforts, pourrait faire des merveilles? Il ne semble plus être la variable d’ajustement de la saison passée, mais vu l’importance que le Roude Léiw a pris sur les rencontres de C1, le «Special One» pourrait avoir envie de gérer son état de forme à l’égal des garçons qui devront être frais sur les matches couperets.

L’équilibre sera dur à trouver puisque pas moins de six rencontres sur la période concerneront le championnat, avec un programme globalement équilibré de la même façon pour les trois gros, mais sachant que les Encarnados comptent trois points de retard sur le Sporting et huit sur le leader, Porto. Avec, donc, aucune marge de manœuvre en vue du titre. Autant dire que tout, en décembre et janvier, comptera comme jamais.

Mais si le programme de Leo fait frémir, c’est encore pire pour Anthony Moris, qui lui s’offre à l’heure actuelle une petite coupure qui prendra fin au lendemain de Noël. Le 26, son Al-Khaleej est en effet censé affronter Al-Hilal et sa horde de gros bonnets (l’équipe de Simone Inzaghi regroupe entre autres Darwin Nunez, Kalidou Koulibaly, Ruben Neves et Sergej Milinkovic-Savic). Commencera alors un mois et demi de grand n’importe quoi : onze matches de Saudi Pro League en 41 jours.