Accueil | Sport national | [Football] Conference League : le Fola a 90 minutes pour éviter le fiasco

[Football] Conference League : le Fola a 90 minutes pour éviter le fiasco


Stefano Bensi et l’attaque du Fola seraient bien inspirés de frapper de nouveau, ce soir.

Battu chez lui (0-1) par un Tre Fiori «très prenable», jeudi dernier au premier tour aller de la Conference League, le Fola doit inverser la tendance à Saint-Marin ce jeudi soir pour s’épargner une petite catastrophe sportive et financière.

Frustrante, embarrassante, la défaite concédée par le Fola (0-1) contre Tre Fiori, jeudi dernier au premier tour aller de la Conference League, a au moins eu un mérite, aux yeux de son entraîneur Miguel Correia : celui de faire prendre conscience de leurs capacités à ses joueurs.

«On a dû rebâtir toute une équipe, on a fait tourner pendant les matches amicaux, ils ne savaient pas vraiment où ils en étaient, éclaire le technicien. Ils se disent : « Finalement, on n’est pas mal du tout ».»

C’est pour cela, d’ailleurs, qu’en dépit d’un voyage de 15 heures en bus dont Correia assure qu’il ne l’a «pas vu passer», vu le confort à bord, que les Folamen abordent leur match retour à Saint-Marin «confiants». Leur entraîneur, persuadé que la semaine de travail supplémentaire «peut faire la différence», aussi.

«À l’aller, j’étais assez content de notre approche du but, assure Miguel Correia. Après trois semaines de travail, où il y a eu la prépa physique et où on n’a pas pu travailler les automatismes, les sorties de ballon, le rythme, j’ai trouvé qu’on était pas mal. Au niveau du jeu, il n’y a pas eu photo. On a mis du rythme et au niveau de la construction dans la première et la deuxième zone du terrain, c’était impeccable.»

«Loin d’avoir les qualités du Fola»

Mais les victoires se nouent surtout dans la troisième et, à ce titre, les retours de Bruno Correia et Rui Costa, «des gars de percussion, bons dans les déplacements et les petits espaces», sonnent comme deux bonnes nouvelles, alors que la physionomie de la partie ne devrait pas beaucoup différer de l’aller, où «il nous a manqué les 20 derniers mètres», leur zone de prédilection.

«Ils vont nous attendre», prédit Correia, qui tient à relativiser quelque peu les critiques nées de la défaite à Émile-Mayrisch. «C’est quand même une équipe avec des internationaux, habitués à jouer des compétitions européennes, rappelle-t-il. Ils ont gagné avec beaucoup de chance, sur leur seule incursion, un coup de pied en avant dévié par mon attaquant… Mais effectivement, c’est une équipe très prenable, loin d’avoir les qualités du Fola, même en reconstruction.»

Si bien que ladite reconstruction ne suffirait pas à atténuer totalement le sentiment de «catastrophe» qui émanerait à coup sûr d’une élimination. «Ce serait dur», admet Correia, conscient également de l’enjeu financier (environ 350 000 euros supplémentaires) que revêt une qualification.

«On ne va pas cracher sur un peu d’argent. Le budget n’est pas basé là-dessus, mais on vivrait une saison plus tranquille, et je veux que mes responsables dorment tranquillement.» Même dans un bus executive, pas sûr que ces derniers parviendraient à trouver le sommeil en cas de fiasco.

Un commentaire

  1. On parle d’une equipe san marinaise qui as gagne’ contre le Fola sa deuxieme rencontre internationale de son histoire!!! Et l’entraineur du Fola qui a encore le culot de dire ‘C’est quand même une équipe avec des internationaux, habitués à jouer des compétitions européennes’. Il aurait du etre limoge’ sur le coup apres la defaite. La honte!