Nouveau projet pour le pilier défensif des Roud Léiwen, à désormais 33 ans.
Maxime Chanot, après huit années passées à New York, après avoir conquis un titre de champion de MLS (2021), revient en France, où il n’avait plus joué depuis son passage à Gueugnon, en 2011. Et c’est en Ligue 2, à l’AC Ajaccio, qu’il a choisi de poser ses valises. Lui qui a de la famille à Corte s’est engagé dans le cadre d’un contrat de trois saisons avec un objectif clair affiché : remonter en Ligue 1.
Arriver comme défenseur central dans un club qui a connu le légendaire Marius Trésor n’est pas chose facile, mais le Roude Leiw, qui s’est arrêté à 200 matches avec NYC, a largement l’expérience pour s’installer dans ce championnat.
Cela a tout de suite été un grand oui
Il y croisera notamment à distance le fer avec Florian Bohnert (mais qu’il affrontera dès le 30 septembre, dans le derby de l’Île de Beauté), qui a lui fait son trou à Bastia et a même dû s’installer dans l’axe sous les ordres de Régis Brouard. «J’avais besoin d’un nouveau projet, a annoncé Chanot à ses nouveaux supporters, hier. Je n’ai pas vraiment réfléchi. Il s’agit d’un club historique et ça a tout de suite un grand oui. Je suis très fier de représenter ce pays. Cela sera trois saisons très spéciales. Il faut remettre ce club en Ligue 1».
Ce pourrait bien être là, d’ailleurs, son dernier projet de footballeur, lui qui a évolué quatre saisons en Jupiler Proleague mais à qui il manque, sur le continent européen, d’une année dans un très grand championnat sur sa carte de visite. Il y a du boulot : actuellement 13e de Ligue 2 avec 5 pts pris en quatre journées, le club ajaccien doit encore digérer sa relégation de Ligue 1, la saison passée.
Chanot évoluera sous les ordres d’Olivier Pantaloni, une légende locale puisqu’il est à la tête de cette belle maison depuis bientôt 10 ans. Et devant un public bouillant qui lui fera peut-être oublier, dès ce week-end contre Dunkerque, qu’il aurait pu affronter Lionel Messi, début octobre…
Julien Mollereau