[Football] Bienvenue dans les stades sous Covid

Comment les clubs se sont-ils organisés pour ce grand retour du football ? Bon an, mal an.

Si chacun des clubs s’est organisé au plus proche de ses intérêts et de l’obligation du respect de règles sanitaires strictes, cette première journée sous coronavirus laisse apparaître la question non pas de la détermination de la BGL Ligue à lutter contre ce fléau, mais bel et bien de son public à savoir se tenir.

La majorité se conforme aux règles, une minorité tente de vivre son match comme avant et c’est bien là le problème. On en vient à se demander de quel œil les autorités regarderont la BGL Ligue et ses attroupements, même contrôlés, si la pandémie reprend fort en automne. Ce n’est pourtant pas faute de faire des efforts…

Voilà comment ça se passe au Swift Hesperange

Procédure Covid-19 oblige, à l’entrée du stade obligation de se frotter les mains avec du gel hydroalcoolique. De petits panneaux indiquant une distance sociale de 2 mètres sont aussi affichés. Ensuite, tout le monde peut rester assis côte à côte, sans siège vide, mais obligation de porter le masque durant toute la rencontre. Devant les buvettes, obligation aussi de maintenir la distanciation sociale mais de là à ce que tout le monde respecte les consignes sanitaires, c’est une autre histoire… Comme l’indique le double rappel du speaker pour que les spectateurs ne restent pas debout le long de la main courante.

Voilà comment ça se passe au FC Wiltz 71

Apparemment, le Covid semble faire son apparition quand un match de football débute. C’est en tout cas l’impression qu’on aurait pu avoir samedi à Wiltz, car c’est à ce moment-là que la plupart des spectateurs ont enfin mis leur masque. Hélas, durant l’échauffement (trop) nombreux ont été ceux qui étaient assis dans les tribunes sans masque. Pendant le match, les policiers, avec politesse et détermination, ont réussi à faire appliquer les règles.

Voilà comment ça se passe au Titus Pétange

À Pétange, on est sur du port de masque obligatoire à tout instant pour les spectateurs (rappel du speaker à plusieurs reprises, d’ailleurs). Pas de spectateurs debout bien évidemment, mais des bancs mis à disposition le long de la main courante. Dans les tribunes, pas de distanciation entre les sièges.

Voilà comment ça se passe au Fola Esch

Prise de température à l’entrée, gel hydroalcoolique à disposition, mais nécessité d’intervenir par micro et physiquement pour faire respecter les deux sièges vides réglementaires entre deux personnes, comme l’a souhaité le club. Mal suivi, surtout en tribune de face. Les tablées installées le long de la main courante ont été utilisées.

Voilà comment ça se passe à l’US Mondorf

Masques à vendre bien en vue à la caisse pour les oublieux, garde champêtre à l’entrée en matière d’autorité supérieure pour donner les consignes mais en tribunes, même constat que partout ailleurs ou presque : en l’absence de distanciation sociale, il y a bien un tiers du public qui ne porte pas son masque. Et la police qui vient le lui dire…

Voilà comment ça se passe au Victoria Rosport

Dans l’ancien stade du Camping, on a choisi de se limiter. Nombre de billets émis strictement réduit à 400 maximum (tous vendus d’ailleurs). Pas de distanciation dans les tribunes mais des bancs le long de la main courante.

J. M.

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