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Football – Barrages D2/D3 : Bolmer, héros de Biwer


Bolmer permet à Biwer de rester en D2. Cela vaut bien une petite fête ! (Photo Luis Mangorrinha)

Biwer a évité le pire dans les arrêts de jeu, mais Brouch, lui, est sorti avec les honneurs.

Biwer, le pensionnaire de division 2, a évité le pire mardi soir contre Brouch, lors du match de barrage où une foule considérable – eu égard au niveau des deux équipes – s’attendait à vivre les prolongations. Mais Maurice Bolmer, héros du match, surgit au dernier moment.

Il hérite d’un ballon de Bichler, son contrôle orienté est magnifique, car il met deux défenseurs de Brouch dans le vent, pour ajuster Peiffer du pied gauche (1-0, 90+2). L’entraîneur-joueur Gabiel Viera de Brouch ne pouvait cacher sa tristesse : «C’est vraiment cruel de perdre ainsi. Il y avait faute avant, mais au lieu de mettre le ballon en touche, ils jouent le coup à fond. Question fair-play ? Félicitations à Biwer.»

«J’ai vieilli de 20 ans»

Les prolongations étaient en effet à portée de main pour l’outsider (qui avait souligné que, jusqu’à présent, aucune équipe évoluant en Rouge et Noir n’avait perdu dans ses barrages… et constituera donc l’entorse à la règle), mais en fin de compte, ce qu’il avait à proposer était trop léger. Car le seul pointu de Da Cruz est à mettre à son actif (38e). La deuxième mi-temps était de meilleure facture, mais il manquait la finition.

Biwer aurait pu s’en mordre les doigts, de ne pas avoir profité de sa supériorité. Car les protégés de Steve Birtz avaient, eux, manqué quelques belles occasions. La meilleure est pour Moreira, mais seul aux cinq mètres il envoie le ballon dans le ciel de Junglinster (2e). A. Lopes (20e), Heuker (33e), Weis (59e) auraient pu marquer, mais la rencontre bascule finalement dans les arrêts de jeu.

Steve Birtz est soulagé : «J’ai vieilli de 20 ans ! J’ai gagné deux Coupes (NDLR : avec Grevenmacher), mais ce barrage n’est pas mal non plus. Mes joueurs ont joué avec la peur au ventre, la plupart d’entre eux sont en cours, mais cette saison difficile se termine bien. Heureusement.»

De notre correspondant, Fabrice Baur