[Football] Au moins, Wiltz et le Swift sont ravis !

Les deux montants officiels en DN retrouvent l’élite après quatre et six ans d’absence. Ça se fête ! Enfin, non…

«Faire la fête ? O. K., donnez-moi une date pour la fin du confinement !» Il ne faut pas croire, mais Fernand Laroche, le président du Swift Hesperange, a la voix des bons jours. «Soulagé», «content» aussi, il voit son club revenir en DN six longues années après l’avoir quittée. Enfin, «voir», le mot est fort, puisque la montée, il l’a plutôt lue. C’était mercredi soir, dans le mail expédié par la fédération et qui actait la fin de la saison de PH ainsi que la décision de faire monter les deux premiers au moment où tout a été arrêté.

L’autre, c’est donc Wiltz, où Michael Schenk se délecte d’autant plus que ce genre d’événement, même vécu loin d’un terrain et d’un stade, est l’occasion de se réjouir de messages qu’on ne reçoit pas tous les jours : «Beaucoup de clubs m’ont félicité, se régale le président nordiste. Même Tun Di Bari (NDLR : son homologue d’Etzella) m’a laissé un mot gentil ! Et je me réjouis de retrouver enfin Ettelbruck, parce que ces beaux derbys nous ont manqué !»

Wiltz officialise les arrivées de Ralph Schon et Lucas Schenck

Dans la foulée de cette bonne nouvelle fédérale qui s’est fait attendre, Wiltz a officialisé pour de bon un transfert phare dont nous nous étions déjà fait l’écho depuis de longues semaines : l’arrivée de l’international Ralph Schon (Strassen) aux buts. Il sera accompagné de Lucas Schenck, un ailier en provenance de Solières, en D2 amateur belge, qui n’a aucun lien de famille avec son président.

C’est cela, surtout, que permet la décision du conseil d’administration de la FLF : avancer, prévoir, anticiper. «On a beaucoup investi pour en arriver là et je remercie d’ailleurs notre sponsor principal (NDLR : Flavio Becca). On va pouvoir enfin commencer à réfléchir autrement», lâche Fernand Laroche.

Et pour le coup, c’est tout le football luxembourgeois qu’ils risquent d’entraîner dans leur sillage, avec la possibilité d’une DN à seize clubs. «Ce sera une belle DN, assure Michael Schenck. Wiltz et le Swift sont de bonnes recrues pour l’élite, on va faire du bien à la DN !»
J. M.