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[Football] Alessio Curci, un avenir de «super-sub»?


Au bout de ce contrôle, un pénalty.(Photo : Sportspress.lu / Gerry Schmit)

L’attaquant a été très bon quand il est rentré, face à la Suède et la Suisse. Lui reste à affiner les choses pour espérer titiller d’autres garçons que tout désigne pour être titulaires.

Et Madjo est arrivé. Plus rien, déjà, n’est pareil. Le Messin s’est installé en pointe et beaucoup de choses semblent s’organiser, de principe, autour de sa carrure. Une place est-elle désormais prise d’office, le reste s’orchestrant autour de la volonté du sélectionneur de jouer à une ou deux pointes, avec des couloirs ou pas? La nouvelle, en tout cas, n’est pas anecdotique pour un joueur : Alessio Curci.

Souvent utilisé dans l’axe ces derniers mois, jamais comme un recours absolument évident à un poste de titulaire, le joueur des Francs Borains a été affublé d’un statut spécifique et assez vendeur, sur cette semaine internationale. Celui du garçon qui rentre en fin de match, permettant à toute l’équipe d’aller plus facilement à l’essentiel dès que les jambes se font lourdes : la prise de profondeur instantanée, «mes coéquipiers ayant forcément ça en tête, parce que c’est mon style de chercher le dos des adversaires». Sur les deux matches, Curci a amené les défenseurs adverses au point de rupture grâce à ses courses, mais pas obtenu toutes les fautes qu’il aurait dû («mais je n’ai pas d’influence sur les arbitres, alors, je ne dois pas me laisser frustrer par ça»). Avec peu de réussite la plupart du temps, mais en finissant par arracher un penalty sur une ouverture bienvenue de Korac, à Saint-Gall.

Alessio Curci a 23 ans, une courbe de croissance qui commence à interpeller, mais pas encore les statistiques (6 buts et 5 passes décisives en D2 belge, à l’heure actuelle) pour être pointé du doigt sans l’ombre d’un doute comme un choix numéro 1 dans une hiérarchie offensive à redéfinir. Surtout maintenant que l’on a vu qu’il était encore plus percutant quand la défense adverse est usée? Bien entendu, le natif de Redange s’interdit de penser comme ça : «Je peux aussi le faire sur 90 minutes. Je l’ai prouvé en démarrant des matches (NDLR : sept en 2023 et 2024). Pas seulement sur 30 minutes. Je prouve en club que ces efforts, je peux les multiplier sur tout un match.» Voyons ce qu’en pense Holtz en juin.