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[Football] À 15 jours de Belfast, le milieu des Roud Léiwen reverdit


Olesen, la grande première. (photo FC Köln)

SÉLECTION NATIONALE Olesen héros à Cologne, Barreiro titulaire au Benfica, Martins qui rejoue au Spartak, les Thill qui marquent… L’été est fou, pour l’entrejeu grand-ducal.

Luc Holtz avoue en général assez facilement que les deux à trois derniers week-ends précédant un rassemblement international, qu’il passe en général à multiplier le temps de présence devant un écran, à zapper compulsivement sur tous les championnats du continent, sont extraordinairement crispants pour lui. Et à quel point il peut être difficile à vivre, à la maison, à craindre pour les chevilles de ses joueurs et, par extension, pour l’équilibre de son équipe.

Depuis début août, on aurait pu jurer que, chez les Holtz, le dimanche soir devait être très pesant : entre Christopher Martins relégué sur le banc à Moscou et Mathias Olesen qui n’en sortait pas à Cologne, planait également cette angoisse sourde liée au sort qui serait réservé à Leandro Barreiro chez un monstre européen, le Benfica Lisbonne…

Les sujets d’inquiétude ne manquaient pas. Et comme par magie, ils semblent s’être tous envolés d’un seul coup ces trois derniers jours, façon éclaircie soudaine. À deux semaines d’un voyage à Belfast pour y lancer une nouvelle campagne de Nations League, le sélectionneur a eu beau envisager tous les pires scénarios, aucun ne s’est réalisé. Tout le contraire même : tout son milieu de terrain était titulaire, tout son milieu de terrain a gagné, trois de ses cinq habitués ont marqué. C’est un ticket de loto gagnant!

C’est sans doute Leandro Barreiro qui a levé le doute le plus effrayant. Les Roud Léiwen, des étoiles dans les yeux tout le printemps, depuis que l’information est connue, sont partagés entre l’excitation de voir l’un de leurs patrons de l’entrejeu sauter le pas de Mayence à Benfica. D’un club qui joue le maintien en Bundesliga à un autre qui jouera pour sortir des poules en Ligue des champions. D’une équipe où on l’avait rebaptisé l’aspirateur à une autre où il va devoir se bagarrer pour sa place avec Renato Sanches (ex-Bayern, Paris SG, AS Rome). L’Erpeldangeois avait fait pousser un soupir de contentement général en s’installant dans le onze de base pour l’ouverture de la saison. C’est un ouf de soulagement qui a accompagné la composition du club lisboète lors de la 2e journée : la contre-performance de Famalicão ne lui a pas coûté son poste.

Le premier but d’Olesen en pro

On se serait déjà largement contenté de cette excellente nouvelle, mais elle a été escortée de quatre autres. Dans l’antichambre des titulaires, Olivier et Sébastien Thill ont montré les dents. Le premier s’est installé à la 6e place de Premier League ukrainienne au fil d’un succès 3-1 contre Rukh Vynnyky dans un match qu’il a débloqué d’une superbe frappe tendue à ras de terre à l’entrée de la surface. Son nouveau coach espagnol lui fait même une confiance aveugle et il ne sort presque pas du terrain dans une équipe qui pourrait bien, cette saison, attaquer les places européennes.

Pareil pour son frère : Séba a, lui, signé un doublé (dont un penalty) en D2 polonaise. Depuis son arrivée à l’été dernier, le Stal Rzeszow (4e, 12 pts) a d’abord sauvé sa tête la saison passée et devrait jouer, lui, la montée sous l’impulsion d’un Luxembourgeois qui s’est imposé comme le patron de l’entrejeu.

Mais Luc Holtz a dû écraser une larme en voyant que Christopher Martins a, de son côté, retrouvé le terrain avec le Spartak. Sa première titularisation de la saison a accouché d’une victoire nette (3-0) et de la perspective de le retrouver en jambes contre l’Irlande du Nord, alors que se profilent encore trois rencontres, dont une de Coupe et un choc contre le leader qu’est le Zénith Saint-Pétersbourg. «Kiki» va faire du jus, c’est une évidence.

C’est exactement ce qu’on guettera aussi pour Mathias Olesen, héros du week-end à Sandhausen, pour sa première titularisation de la saison avec Cologne. Elle fut belle. Une déviation pour l’ouverture du score, un but au bout de la prolongation (son premier dans le monde pro!), un trophée de meilleur joueur du match… dans une position devant la défense qui pourrait donner des idées à Luc Holtz : il pèse autant sur le jeu offensif de son équipe plus bas sur le terrain qu’avec le Luxembourg. Vite! La suite!

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