Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
«C’est une belle expérience. Je voulais figurer dans l’échappée matinale et j’y suis allé en faisant mon travail, je ne peux que me montrer satisfait», rappelait Tom Wirtgen à l’issue de la course, mercredi.
Le Luxembourgeois de l’équipe Wallonie-Bruxelles souhaitait également terminer la course. C’est ce qu’il a fait, même si sur la ligne, il fut le dernier coureur à arriver, il est parvenu à hisser sa grande carcasse en haut de l’impressionnant mur de Huy.
Récit d’une belle épopée : «L’échappée est partie après vingt minutes de course. On s’est regroupés à cinq coureurs (NDLR : K. Brouwman, J. Rosskopf, K. Van Rooy, R. Carpenter), notre avance maximale est montée à un peu plus de cinq minutes. Moi, je suis resté devant pendant près de 130 kilomètres, mais j’ai dû lâcher prise dans la première ascension du mur de Huy. Je ne pouvais plus suivre, mais dès que j’ai été rattrapé par le peloton, je me suis mis à l’abri et je n’ai été lâché que dans l’avant-dernière ascension. Ensuite, je me suis accroché car je voulais finir. C’est que j’ai fait et je suis content de ça…»
Ce n’était toutefois pas simple de grimper alors que le public commençait à descendre. «Les policiers me faisaient le passage et j’ai pu aller au bout. J’ai essayé de grimper à ma main, mais en haut t’es quand même à bloc. Au final, ce n’est pas mal pour une première participation. Mes dirigeants étaient contents de mon boulot, c’est le principal», poursuivait ainsi Tom Wirtgen. Il était de retour mercredi soir au Luxembourg. Et dimanche, il sera prêt pour disputer son premier Liège-Bastogne-Liège qui passera pas très loin de Hostert où il réside…
D. B.
