Finale Coupe des dames : « C’est une belle affiche »

Alors que Junglinster, archifavori, affronte le RFCU, ce samedi, son entraîneur, Pedro Cunha, jure que son équipe doit rester sérieuse.

Junglinster vient de remporter la Ligue 1 féminine à la différence de buts, devant Bettembourg. Comment avez-vous vécu ce final haletant ?

Pedro Cunha : C’était vraiment une belle joie de remporter le championnat, un sentiment très agréable.

Vous affrontez le RFCU, ce samedi, en finale de la Coupe des Dames. Comment abordez-vous ce match ?

C’est une belle affiche pour une finale. On s’entraîne dur pour être en forme et la remporter. On a joué cette équipe deux fois, en match de pré-saison et cet hiver en amical. Je trouve que c’est un adversaire de qualité, on fera tout notre possible pour l’emporter. En tout cas, c’est une finale très intéressante et il faudra être à 100 %.

Carina Alves, absente du dernier match de championnat de la saison, sera-t-elle opérationnelle?

On ne le sait pas encore, elle a été opérée du bras, mais elle ne sait pas encore si elle sera capable de jouer. Elle va s’entraîner et on verra.

Que pensez-vous du foot féminin d’aujourd’hui ?

Je l’ai découvert récemment. Avant j’étais entraîneur au Portugal, où j’ai notamment dirigé des équipes de foot et de futsal. Ce n’est pas du tout la même chose qu’ici, mais les filles ont du potentiel. Le Luxembourg veut développer le football féminin et c’est intéressant.

Pouvez-vous comparer votre équipe avec une équipe masculine de DN ?

C’est difficile de comparer, ce n’est pas le même football… Non, on ne peut pas comparer.

Comment jugez-vous la concurrence ?

On a vu en championnat que ce n’était pas facile. La compétition bat son plein et ce sera encore plus difficile la saison prochaine.

Un mot sur votre adjointe, Rosangela Settani. La pensez-vous capable d’entraîner seule un jour ?

Je crois que pour l’instant, elle veut encore jouer. Après, pourquoi pas, mais c’est sûr qu’elle a les capacités. Je ne sais pas si elle le veut, mais en tout cas, elle le peut.

De notre correspondant, Angelo Salemi

Ce samedi, à 16h30, à Beggen