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Fc Metz – Rien ne va plus (Vidéo)


S’ils avaient semblé prendre le match par le bon bout, les Messins se sont (à nouveau) vite retrouvés face à leurs limites, hier.

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Sarr et ses coéquipiers messins ont été incapables d’enrayer leur chute contre Guingamp. La ligue 2 commence déjà à se rapprocher. (Photo : AFP)

L’épée de Damoclès ne tenait qu’à un fil, hier, avant la réception de Guingamp. Le tranchant de la lame s’est encore rapproché de la tête des Messins. Logiquement battu par des Bretons sereins et efficaces, Metz reste englué au fond. Sa place, finalement, au regard de ses prestations depuis de longs mois et son incapacité à mener la révolte. Mais le long dimanche de représailles tant espéré s’est mué en un film catastrophe. Les hommes d’Albert Cartier ont concédé leur quatrième revers à Saint-Symphorien et, surtout, ils poursuivent leur funeste série (3 points sur les 13 derniers matches)…

L’esprit était-il là ? Certainement, notamment au regard de l’entame de leur match. Mais cela ne suffit pas ! Cette incapacité à s’approcher du but adverse et à se créer des occasions dignes de ce nom, a, une fois de plus, plombé leurs louables (à défaut d’être vraiment bonnes) intentions. D’autant que Metz a aussi régulièrement dilapidé ses biens sur coups de pied arrêtés, exception faite de ce coup franc de Lejeune dévié de la tête par Falcon pour Palomino, un brin trop court au second poteau (6e). La seule véritable situation dangereuse des Lorrains en première période…

Les Guingampais, eux, ont sagement attendu leur tour. Avec ce calme et cette lucidité qui caractérisent une équipe en confiance et sûre de sa force (tranquille). Ils profitaient aussi du manque de liant collectif de leur adversaire pour solliciter Carrasso. Le gardien messin gagnait d’abord son duel face à Mandanne (21e) avant de faire preuve de vigilance sur un coup franc travaillé de Giresse (23e). Par contre, son placement hasardeux permettait à Mandanne de catapulter sa tête plongeante dans les filets (0-1, 26e).

> Manque d’inspiration

Un premier coup de massue bientôt suivi d’un très douloureux coup de Pied. L’ancien Messin, passeur décisif sur l’ouverture du score, manquait une première fois d’enfoncer son ancienne formation (31e), mais il se rattrapait juste avant la pause. Le milieu prêté par Nice profitait d’une glissade de Bussmann pour aggraver la marque avec la complicité du poteau (0-2, 40e).

Un matelas suffisamment confortable pour que les hommes de Gourvennec aillent au bout de leur mission. Celle des Messins, elle, s’était déjà autodétruite… Ce n’est pas ce semblant de révolte entrevue après la pause qui a changé le scénario. Et ce, malgré l’entrée en jeu de Sarr, qui avait le mérite de dynamiser, un peu, le jeu de son équipe à l’image de ce travail pour Falcon, devancé par Lössl (55e), ou de ce coup franc flirtant avec la transversale (65e). En vain…

Pire, Schwartz aurait pu plonger son adversaire un peu plus dans le noir : le subtil lob de l’attaquant breton heurtait finalement la barre de Carrasso (79e). Alors, peut-être, comme l’ont souligné, hier, Albert Cartier et Sylvain Marchal notamment, les jeux ne sont pas (encore) faits. Mais franchement, rien ne va plus…

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain lorrain)