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FC Metz – Johann Carrasso : « A la trêve, on n’est pas relégables »


Johann Carrasso, qui en a fini avec ses pépins physiques, est remonté à bloc en ce début d’année. Championnat, Coupe de France : le gardien messin entend relever les défis proposés aux Grenats.

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Le défenseur en pleine action contre Bordeaux le 3 décembre 2014 au Stade Saint-Symphorien de Metz. (Photo : AFP)

> Avec un entraînement programmé hier après-midi et à trois jours d’un match de Coupe de France, avez-vous pris le temps de fêter la nouvelle année ?

Johann Carrasso : Oui, mais très simplement avec ma petite famille, ma femme et mes enfants. Je suis resté très sobre parce qu’il y a des échéances importantes qui arrivent et, surtout, par rapport à la fin de saison : on ne peut pas se permettre des écarts.

> Est-ce difficile en cette période de fêtes ?

Non. On a eu la période de Noël pendant laquelle on a pu se faire plaisir. Là, on doit se préparer pour le match de dimanche à Épinal. Honnêtement, j’ai considéré ce 1er janvier presque comme un jour comme un autre.

> La première partie de saison est-elle à la hauteur de vos attentes ?

Pas totalement. Oui au début mais, ensuite, j’ai eu un pépin physique (cuisse) qui m’a compliqué la tâche. J’ai dû m’absenter six matches, c’est beaucoup pour un gardien. Après, les événements ont fait que je n’ai pas pu me mettre en valeur durant cette période, mais ce qu’il faut retenir, c’est le groupe : à la trêve, on n’est pas relégable.

> Le principal objectif va être de décrocher le maintien. Vous en fixez-vous d’autres ?

Le maintien d’abord. On n’est plus qualifié en Coupe de la Ligue, mais la Coupe de France est une compétition importante. Il ne faut pas laisser passer des opportunités, comme à Épinal. C’est un match le week-end, on ne rejoue que sept jours après.

> Un bon parcours en Coupe vous aiderait-il en championnat ?

Oui, ça concernerait plus de joueurs. On est largement capable de jouer deux compétitions jusqu’à la fin de la saison.

> Quels sont les mots d’ordre à l’aube de 2015 pour sortir de la spirale négative de ces dernières semaines ?

Positiver et repartir de l’avant. Il ne faut pas voir que le négatif. Quand on pense à cette année 2014, c’est vrai que l’on retient ces deux ou trois derniers mois. Mais si on les enlève, c’est une très belle année. La première partie de saison nous a permis de ne pas être relégables, il faut que ce soit encore le cas à la fin de la seconde.

> La pression est-elle plus forte avec cette dix-septième place en L1 ?

Quand vous avez des billes de côté comme on a pu en avoir après huit ou neuf journées, c’est mieux. Là, on en a moins, voire plus du tout, ça met plus de pression, mais on ne s’attendait pas à une saison aisée.

> Dimanche, vous retrouvez Epinal en 32e de finale de la Coupe de France. Il y a peu, c’était une affiche de National…

On mesure le parcours accompli depuis deux ans. Nous, les joueurs présents à cette époque, avions aussi rencontré Nice. On avait certes l’étiquette FC Metz, mais on était un club de National, on sait donc ce que c’est de rencontrer un club de Ligue 1. Épinal va nous attendre de pied ferme, mais on est prêt au combat.

Le Quotidien