Le club athénien n’a plus gagné depuis quatre rencontres. Cela commence à sentir mauvais.
Et s’il y avait un énorme coup à faire ? Cela fait plusieurs semaines que les joueurs dudelangeois, leur staff, leurs dirigeants assurent qu’il sera possible de faire l’un ou l’autre point lors de cette phase. Et un peu moins de temps qu’ils se disent que l’idéal sera justement d’attendre la double confrontation avec l’Olympiakos, un club qui a eu autant de possession de balle que lui contre les deux «gros bras» du groupe F que sont le Betis Séville et le Milan AC, et armé moins de frappes au but.
Sans aller jusqu’à dire que l’Olympiakos est vaguement du calibre de la troupe dudelangeoise, il faut se rendre à cette évidence que les chiffres, à ce niveau de compétition, commencent à raconter de belles choses aux rêveurs.
Et il y en a un qui n’a pas manqué de mettre la puce à l’oreille de Dino Toppmöller : avec une nouvelle défaite, dimanche, contre ce mal classé qu’est l’OFI Crète (1-0), le club athénien s’est enferré dans une très mauvaise dynamique avant de se déplacer au Grand-Duché : il n’a plus gagné depuis le 27 septembre.
Incertitudes et pression
Battu par le PAOK (0-1), accroché par l’AEK Athènes (1-1) dans des matches qu’il est toujours mieux de gagner dans ce pays, ne serait-ce que pour éviter la pression populaire, l’Olympiakos s’est aussi fait fesser par le Milan AC (3-1).
Bref, c’est une équipe pas forcément sûre d’elle qui foulera la pelouse du stade Josy-Barthel, avec des incertitudes sur le traitement qui sera réservé à deux pions importants de l’échiquier : Yaya Touré et Camara ont cédé leur place à la pause alors que les affaires étaient mal engagées. Quel genre de signal Pedro Martins a-t-il bien pu vouloir envoyer à ces axiaux du milieu de terrain ?
À Dino Toppmöller de percer ce mystère. Et de trouver les clefs pour continuer à perturber cette équipe actuellement 4e seulement de son championnat, à six longueurs du PAOK. Et avec la pression de ne pas se faire surprendre, en plus, par un club «amateur» ou en tout cas considéré comme tel.
Julien Mollereau
L’équipe
Giannotis – Elabdellaoui, Roderick, Meriah, Tsimikas – Camara (46e Fetfatzidis), Guilherme – Christodoulopoulos (65e Manos), Yaya Touré (46e Natcho), Podence – Guerrero.