Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Dans l’avant-match européen de ce mercredi, l’analyste néerlandais de Willem II n’est pas tendre avec le club luxembourgeois. De quoi donner envie de défendre son honneur à domicile !
«Willem II est l’équipe qui aura la balle ce mercredi. Elle aime l’avoir et est dominatrice dans le jeu. C’est leur philosophie et ils ont toutes les qualités pour évoluer ainsi, notamment grâce à leurs ailiers.» Voilà ce que racontait en substance Roland Vrabec, l’entraîneur niederkornois, mardi, à propos du match d’Europa League (2e tour), qui se joue ce mercredi entre Niederkorn et Willem II.
Il sera donc «important pour nous de garder une bonne organisation défensive. Il faudra rester bien concentré et pouvoir se montrer patient. De manière à sortir en contre à bon escient, quand il le faudra…»
Le rôle d’outsider sur ce match convient très bien au technicien allemand. Certainement qu’il a en tête le match de ce week-end en Eredivisie néerlandaise (on jouait la première journée) où Willem II a dominé son adversaire lors de sa visite à Heerenveen, mais a été battu (2-0), se faisant punir sur des contre-attaques…
Pointe d’arrogance néerlandaise
On sait globalement à quoi s’attendre pour la rencontre de ce soir au Parc des Sports. On en est sans doute encore un peu plus certain après avoir lu ce que le « scout » (l’analyste) de Willem II a expliqué dans la presse batave. Prouvant une nouvelle fois que l’arrogance néerlandaise est bien plus une réalité qu’un mythe.
«Si Willem II jouait à dix reprises face au Progrès Niederkorn, alors on l’emporterait huit ou neuf fois», a ainsi lancé John Smetsers dans les pages du quotidien Brabants Dagblad, après avoir assisté samedi dernier à Progrès – Dudelange. «Le niveau de cette équipe du Progrès se situe plus ou moins en troisième division néerlandaise. Mais dans chaque ligne, elle possède un bon joueur. Avec en point d’orgue un des deux attaquants, à savoir Kempes Tekiela. Il est bon techniquement et joue intelligemment. À chaque fois qu’il entre en possession de la balle, on sent qu’il peut se passer quelque chose de dangereux. Je pense que lui pourrait évoluer au sein de notre équipe de Willem II. Mais c’est le seul joueur dans ce cas-là.»
Un joli compliment pour le jeune attaquant allemand, mais des déclarations pas forcément très intelligentes à la veille d’un tel duel. Et ça sans juger de leur véracité. En tout cas, si Roland Vrabec veut encore motiver un peu plus ses joueurs, il sait désormais quoi leur raconter aujourd’hui…
Julien Carette
