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Europa League : le Fola devra faire attention aux coups francs de Scarlatache


(Illustration : DR)

Le Fola va devoir se méfier comme de la peste d’un tireur de coups francs roumain et… défenseur central.

Son nom ressemble à celui que pourrait se choisir un rappeur français, ou éventuellement à celui d’un nounours de dessin animé pour enfant de moins de cinq ans. Mais les seules personnes qu’Adrian Scarlatache fait danser, ce sont les gardiens de but et leurs murs, et les seuls qui parviennent à lui faire des câlins, ce sont ses coéquipiers de l’Inter Bakou. Selon le site Soccerway.com, Scarlatache a inscrit 21 buts dans sa carrière professionnelle, commencée en 2008 en D2 roumaine. Et les 16 minutes d’un montage de quelques-uns de ses coups d’éclat disponible sur internet (en tapant son nom sur YouTube, par exemple) suffisent à prouver qu’au moins cinq l’ont été sur… coup franc direct.

Scarlatache, défenseur central la plupart du temps mais aussi latéral à l’occasion, frappe donc les phases arrêtées plein axe et ne rechigne pas à le faire, quelle que soit la distance. Que ce soit à l’entrée de la surface ou à 25 mètres, le garçon envoie du lourd. Des ballons enveloppés avec amour à la trajectoire limpide et plongeante, souvent très près des montants, ce que même ses ratés (vous les trouverez aussi dans la vidéo) confirment de manière évidente.

C’est bien simple : c’est quasiment lui, contre Mladost Lucani, au tour précédent, qui a assuré la qualification dès l’aller. Un coup franc aux 16 mètres, petit côté, le long du poteau (0-1, 23e) et un autre, de 20 bons mètres, de l’autre côté de la surface en plein lucarne (0-2, 41e). Et tout était déjà plié…

Impossible que le message ne soit pas déjà passé aux défenseurs eschois : interdiction de commettre la moindre faute dans l’axe du but, ce serait contraire aux plus élémentaires règles de sécurité. En commettre sur les ailes non plus, d’ailleurs, n’est pas une bonne idée : récemment, il a planté cinq à six buts de la tête en jaillissant au premier poteau. Bref, Scarlatache, un défenseur qui adore prendre des risques à la relance (sa spéciale, c’est le passement derrière la jambe d’appui seul devant son attaquant), un peu comme le Strassenois Kevin Kerger, pourrait bien être LE garçon à surveiller le plus attentivement mercredi…

J. M.