Le F91 peut-il faire beaucoup mieux que ce qu’il a montré à l’aller ? Son coach en est convaincu. Pour lui, c’est même un devoir.
Le F91 Dudelange reçoit Séville ce jeudi soir (18h55) et entend proposer une version plus agressive de son match aller en Andalousie, perdu 3-0.
Dudelange veut se racheter. Conscient d’être passé totalement à côté de son très important match face à Qarabag (1-4) le 3 octobre dernier, il veut donc « se racheter », dixit son coach, Bertrand Crasson, et « offrir quelque chose d’autre au public ». Louable effort contre le club andalou, qui, s’il viendra avec son équipe B, pourra officialiser sa qualification pour les seizièmes de finale en cas de victoire.
« On doit arrêter de parler comme un petit »
« On a vu nos trois adversaires dorénavant, a expliqué Crasson. Nos revendications n’ont pas changé mais on va tenter quelque chose ». Et cela passe par une prise de conscience collective et notamment offensive. Le technicien a ainsi désigné ses deux leaders offensifs pour les mettre devant des responsabilités toutes neuves : « Ce match doit nous servir à aller plus loin. Je serai plus exigeant avec eux. On doit arrêter de parler comme un petit ».
Le nouveau grand devra quand même penser à défendre. De ce point de vue, il enregistrera le retour de Mickaël Garos, qui était à la fois suspendu et blessé en Andalousie. Reste à savoir où. Dans l’entrejeu pour épauler Morren et/ou Bougrine ? Ou derrière, malgré la nette montée en puissance de Kobe et Cools ? La réponse viendra peut-être de Tom Schnell, touché lui au mollet. Ce mercredi, tout le monde était plutôt optimiste concernant le patron de l’équipe. Tant mieux : c’est plus facile de voir plus grand s’il est là.
Julien Mollereau