Plus de réalisme qu’en novembre et plus de maîtrise face au terrible Yarmolenko : voilà les recettes pour contrarier l’Ukraine, dimanche.
La facilité d’un Andriy Yarmolenko devant le but pique les yeux. Et Dave Turpel a dû entendre son nom lui être cité en exemple une bonne centaine de fois en fin d’année 2014, quand tout ce qu’il comptait alors de coaches (Luc Holtz en sélection et Sébastien Grandjean au F91) l’ont seriné avec le réalisme de l’Ukrainien. Son sens du geste juste surtout. Quand contrôler un ballon devant le but et quand s’abstenir. C’est cela qui a fait la différence, à l’aller.
Et comme à l’aller, Aurélien Joachim n’est pas là. Le meilleur buteur grand-ducal en activité (7 réalisations) sait marquer sa différence avec sa concurrence : sans être une référence absolue devant le but, sans avoir le réalisme nécessaire pour être qualifié de tueur des surfaces au niveau international, il garde deux longueurs d’avance sur Dave Turpel, Dan Da Mota et Maurice Deville, même si ce dernier affiche le même rendement moyen… d’un but tous les dix matches en moyenne.
Pour ce qu’il développe comme jeu, le Grand-Duché ne marque pas assez, y compris en match officiel et il serait plus que temps de remédier à cette lacune-là, qui plombe si souvent même les matches les plus aboutis.
Personne ne peut ne pas se souvenir qu’en novembre au stade Josy-Barthel, face à l’Ukraine, les Roud Léiwen auraient dû mener au moins 2-0 à la demi-heure de jeu. Et surtout pas Dave Turpel, qui avait deux coaches à l’époque pour le lui rappeler. Les statistiques, cependant, sont en chute libre.
De notre envoyé spécial à Lviv, Julien Mollereau
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