Claude Losch, patron de la course, fait le point sur le Ceratizit Festival Elsy Jacobs, une épreuve remarquablement organisée.
Claude Losch et son équipe d’organisation n’auront pas ménagé leurs efforts pour organiser leurs épreuves sans public. Retour avec le patron de la course.
Quels ont été les points positifs?
Claude Losch : La sécurité, la sécurité et encore la sécurité. C’était un credo. On a eu une très belle collaboration avec la police, les communes, les Ponts et Chaussées et les motos de sécurité qui ont fait un travail exceptionnel. Je voudrais remercier Pierre Johanns qui était responsable de la sécurité. Le job a été exceptionnel. Nous n’avons eu que des félicitations de la part du jury des commissaires et des concurrentes. Il y en a même qui m’ont dit qu’ils n’avaient jamais vu une course aussi bien sécurisée. On avait mis le point là-dessus et c’était réussi. On a évité les endroits qui nous semblaient dangereux par le passé, comme les passages à Mersch ou à Kehlen
Organiser une épreuve de niveau en temps de crise sanitaire a-t-il finalement été simple?
Pour la sécurité Covid-19, j’ai également un gros point de soulagement, car c’était un sujet d’inquiétude, tous les tests réalisés sur place ont été négatifs. Cela a très bien fonctionné.
Le scénario de la course vous a-t-il convaincu?
Au niveau des résultats de la course, nous aurions aimé que Christine (Majerus) l’emporte, mais elle a fait une course parfaite. Son équipe a couru pour elle et malheureusement, cela ne s’est pas fait. Il y avait d’autres bonnes équipes également.
Vous aviez modifié des parcours avec des petits ajustements. Cela eut-il l’effet escompté?
Les parcours ont permis à la course d’être plus animée, tout le monde en est conscient. Les étapes étaient animées dès le départ. Du coup, il y a plus de mouvement, c’est bien pour l’esprit sportif même si cela a occasionné du stress à l’intérieur de la course. C’est une bonne chose. Ce qui m’a plu, c’est qu’on a vu du monde tout au long du parcours alors que le public était interdit. Nous n’avons jamais eu autant de spectateurs, il y avait des gens qui étaient dans leurs jardins et qui ont regardé la course alors que ce n’était pas forcément le cas dans le passé. Je suppose qu’ils ont été alertés par le passage des motos et des voitures de sécurité. C’était sympa, comme cet orchestre placé sur un chariot à Noerdange qui a joué de la musique au passage de la course. Lorsqu’on est passés à Koerich, les terrasses étaient bondées de monde. On s’attendait à organiser une course sans public du tout. Ce n’était pas tout à fait le cas, mais comme tout s’est passé dans le respect des règles sanitaires, c’était parfait. Même la météo, qui, un temps annonçait du mauvais temps, était de la partie.
Ceratizit est prêt à prolonger avec nous pour trois ans de plus
Vos efforts ont-ils été récompensés?
Oui, merci aux nombreux bénévoles, car sans eux, ce n’était pas possible. Pour ça aussi, nous avons été félicités. Nous étions les premiers par temps de Covid à organiser un grand évènement à l’extérieur et cela a été réussi. On peut être fiers de ça.
Qu’en sera-t-il des prochaines éditions?
Elles sont assurées. Notre sponsor principal, Ceratizit, est prêt à prolonger son contrat pour trois ans, ce qui est une très bonne chose. Ils étaient très contents du travail réalisé. On va essayer de rester dans les mêmes dates.
Avant la course, il y a eu malheureusement la terrible chute de Claire Faber…
Sa chute étant survenue deux jours avant la course, cela nous a choqués énormément. Notre équipe Andy Schleck-CP NVST-Immo Losch (NDLR : dont Claude Losch est aussi responsable), avait fait apposer des stickers « CLAIRESTAYSTRONG » sur le cadre des vélos et sur la voiture. Comme elle a la mâchoire cassée, elle ne peut pas parler, mais elle a vu les images de télévision et je sais qu’elle a apprécié.
Entretien avec Denis Bastien