En fait, on n’a joué que 70 minutes, ce samedi contre le Liechtenstein, qui a tout fait pour gagner du temps d’entrée.

Faut-il en vouloir à l’arbitre de match, l’Ukrainien M. Derevinskyi, de ne jamais avoir jugé utile de mettre la pression sur les joueurs du Liechtenstein pour couper court à leur culture du gain de temps? Blessures inventées, interventions scabreuses des soigneurs, coups-francs, touches et six mètres joués en minimum trente secondes à chaque fois, les hommes de Konrad Fünfstück ont outrepassé les limites du raisonnable sans jamais être recadrés.

Samedi, le Luxembourg n’a pas gagné 2-0 contre le Liechtenstein sur 90 minutes mais sur un peu moins de soixante-dix minutes. Au décompte total, l’hôte du jour a gratté… 21 minutes et 30 secondes, le corps arbitral ne donnant que deux fois trois minutes d’arrêts de jeu pour compenser, à la fin de chaque période et alors que dix changements sont survenus. Autant dire qu’on peut faire à peu près ce que l’on veut pour empêcher un adversaire de mettre le rythme qu’il veut mettre : l’UEFA n’est pas regardante.

L’affaire a fait dégoupillé Luc Holtz, en milieu de première période. Un moindre mal tant l’affaire était crispante. Mais que ce serait-il passé si le score n’avait pas évolué?

Julien Mollereau