José Azevedo, l’organisateur du DKV Urban Trail, revient sur cette 8e édition, qui s’est déroulée dimanche à Luxembourg.
Le Quotidien : À les entendre, les coureurs ont l’air d’être ravis de ce trail. C’est une belle satisfaction?
José Azevedo : Oui, c’est clair. Tout s’est déroulé comme on le voulait et les gens étaient contents. Il y avait un endroit où on a dû modifier un parcours. Et c’était une belle surprise pour les coureurs.
Quand on voit les vainqueurs, on voit que rien n’était simple lors du trail…
C’est une course qui n’est vraiment pas simple, car il y a toujours des changements de rythme. On descend, on monte et puis c’est plat… C’est très dur. Quand je vois les vainqueurs, c’est clair qu’ils étaient très forts. Ils discutent entre eux et le niveau devient de plus en plus relevé.
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Qu’en est-il de la participation de ce trail?
Tous les dossards sont partis et la participation est de 3 300 coureurs. C’est un record! Et dire qu’il y avait des courses comme le semi-marathon de Thionville au même moment, ce n’est quand même pas rien de rassembler autant de monde!
Vous avez expliqué vouloir introduire une autre course. Est-ce toujours d’actualité pour l’avenir?
Oui, on y travaille car il y a quand même une grosse densité sur le 13 km et il y a de plus en plus de coureurs sur cette distance. Il faudrait réduire cela en instaurant une autre course entre le 13 km et le 27 km. Ça donnerait une chance aux athlètes de courir un peu plus sans pour autant faire les 27 km.
Avec cette quatrième course au programme, la participation risque d’être encore plus importante qu’actuellement?
Oui, ça va devenir plus grand et c’est le but aussi. Si on aime quelque chose, il faut foncer. Moi je suis très positif et j’ai envie d’améliorer les choses.
Si on compare la première et la huitième édition, vous avez réalisé d’énormes progrès…
C’est un travail gigantesque, car ce n’est pas simple de faire quelque chose en ville. Le but, c’est d’améliorer les choses pour que les gens reviennent l’année d’après. En tout cas, je suis content du travail que j’ai effectué avec toute l’équipe pour arriver à ce résultat.
Matthieu Bebon