La police de l’île anglo-normande de Guernesey, au large de laquelle l’avion emprunté par le footballeur argentin Emiliano Sala a disparu, a annoncé jeudi après-midi mettre fin aux recherches entreprises depuis lundi soir.
« Nous avons passé en revue toutes les informations disponibles (…) et avons pris la décision difficile de mettre fin aux recherches », a annoncé la police dans un communiqué publié sur son compte Twitter, soulignant que les « chances de survie à ce stade sont infimes ».
La police a mené plus de 24 heures de recherches continue, examinant côtes, rochers, îles, à l’aide de trois avions et de cinq hélicoptères. Deux bateaux de sauveteurs ont aussi participé aux opérations, avec l’aide de bateaux de pêche et de navires.
3.15pm Update.
Please read the attached statement.
Unless there is a significant development, there will be no further updates pic.twitter.com/jbEIFMB3zi
— Guernsey Police (@GuernseyPolice) 24 janvier 2019
Le monomoteur Piper PA-46 Malibu emprunté par le joueur pour effectué le trajet Nantes-Cardiff – club avec lequel il venait de s’engager -, a disparu des radars lundi soir vers 20h20, à une vingtaine de km au nord de l’île anglo-normande de Guernesey.
Le contrôle aérien de l’île voisine de Jersey avait précisé lundi soir que l’avion et ses deux occupants, qui volaient dans un premier temps à 5 000 pieds, avaient demandé à descendre et évoluaient à 2 300 pieds avant d’échapper aux radars. Peu avant la disparition de l’appareil, l’attaquant de 28 ans avait envoyé un message vocal à des proches via WhatsApp dans lequel il s’inquiétait de l’état de l’avion.
Arrivé jeune en France et formé à Bordeaux, puis prêté à différents clubs (Orléans, Niort, Caen), Sala avait avait fini par signer à Nantes en 2015 pour un million d’euros, où il était parvenu à faire oublier ses allures un peu gauches et sa technique rudimentaire grâce à un réalisme précieux.
LQ/AFP