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Dino Toppmöller, F91 : « le mercato, tout risque de se régler cette semaine »


Dino Toppmöller recherche une cohésion de groupe avec le recrutement à Dudelange (photo Archives LQ).

Dino Toppmöller, l’entraîneur de Dudelange, peaufine son effectif en vue de la saison qui se dessine déjà.

Vous avez repris l’entraînement vendredi. Est-ce une période que vous aimez?
Dino Toppmöller : C’était bien de recommencer, car quiconque aime le football ne peut pas rester plus de trois ou quatre semaines sans. Ça suffit très largement. Les internationaux et quelques autres joueurs ont reçu du rab, mais nous rejoindront mercredi, parce que pour eux, c’est important de pouvoir couper deux semaines et pas seulement 10 jours. C’est important. La reprise, pour moi, c’est comme pour les joueurs : beaucoup plus de travail qu’en temps normal. Mais c’est bien parce qu’on travaille trois semaines et on a tout de suite le match de l’année. Dans les têtes, ça joue. C’est mieux que de se préparer six semaines pour la reprise de la DN.
Avez-vous pu couper complètement, de votre côté?
Tu ne peux pas arrêter complètement. Il y a toujours des rendez-vous. Les nouveaux joueurs, le patron… Des coups de téléphone… Tu ne peux pas ne rien faire. Mais tu peux essayer de ne pas TROP en faire. C’est bien de se reposer pour avoir d’autres idées, travailler sur des détails d’organisation de l’équipe…
Les prêts de joueurs offensifs du F91 ont animé tout le marché des transferts. Sont-ils tous partis avec votre accord?
Bien sûr, on se met ensemble pour savoir de quel genre de profil on a besoin. Après, une fois que j’ai dit ce qu’on pouvait faire, ce n’est pas moi qui décide de qui va aller jouer où. L’important, c’est que cela convienne au joueur que l’on prête ET au F91. Le reste m’est égal.
Tous les départs (Natami, Luisi, Couto Pinto…) ou non-retours (Adler, Pedro, N’Diaye) sont, en même temps, assez logiques…
C’est l’évidence qu’il y a des joueurs que l’on doit prêter. Certains n’ont pas pu assez jouer la saison dernière. Luisi par exemple. C’est un super gars qui a fait un super boulot à l’entraînement, mais il y avait des gars devant lui! Pour lui, il est mieux de trouver un club pour s’exprimer. C’est comme ça ailleurs, en Europe, dans les grands clubs et on est un grand club à l’échelle du Luxembourg. Il y a toujours beaucoup de joueurs et ceux pour qui cela ne fonctionne pas, ça change vite…

Le plus important sera d’être bien mentalement

Votre effectif 2018/2019 sera-t-il plus fort que le précédent?
On ne peut pas encore dire ça à l’heure actuelle. Le plus important sera d’être bien mentalement, de voir comment nous traverserons les moments difficiles. Et puis il y a encore des gars qui nous intéressent avec lesquels nous sommes en discussion et peut-être d’autres, du coup, qui nous quitterons. De toute façon, vu que c’est bientôt fini, le mercato, tout risque de se régler cette semaine. Mais on est déjà à six joueurs transférés et cela pourrait peut-être monter jusqu’à sept transférés.
Pour un effectif de quelle taille?
Je ne peux pas dire encore très précisément, mais cela risque d’être aux alentours de 25-26 joueurs.
Avec ou sans Omar Er Rafik?
Je ne peux pas encore dire. On l’attend à l’entraînement dans les jours à venir, on doit voir.
La taille de cet effectif est-elle forcément liée avec le nouveau format des Coupes d’Europe et le fait que vous devrez disputer quelques semaines anglaises dès cet été?
Ça pourrait effectivement être difficile. C’est pourquoi on a décidé, avec le patron (NDLR : Flavio Becca), de bâtir ce grand effectif, quitte à prêter quelques joueurs une fois que tout cela sera passé. Car en début de saison, nous aurons beaucoup de matches importants à disputer. Tout le monde pourra jouer.

Entretien avec Julien Mollereau