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Deux matches sans défaite à l’US Esch : « Et la victoire appelle la victoire »


"Depuis la reprise, on a livré de très bonnes prestations. Il suffit de regarder nos défaites pour s'en convaincre", analyse l'Eschois. (Photo Jeff Lahr)

Ahmed Rani retrouvera avec l’US Esch, vendredi soir pour la 19e journée, un Fola où il a évolué durant quatre saisons, remportant notamment un titre de champion.

« Je reviens dans un club où j’ai beaucoup d’amis. » Ahmed Rani avait le sourire au moment d’évoquer le derby eschois. Peut-être aussi du fait que l’US Esch reste aujourd’hui sur deux matches sans défaite. Une première cette saison. «Et très franchement, à la mi-temps du match au RFCU (1-1), je pensais qu’on allait prendre les trois points. Depuis la reprise, on a livré de très bonnes prestations. Il suffit de regarder nos défaites pour s’en convaincre : ce sont toujours des détails qui tournent en notre défaveur», continue le milieu de terrain de 30 ans.

De son propre aveu, ce dernier n’a jamais connu de saison avec autant de défaites (15 en 17 matches de championnat), «mais malgré ça, l’ambiance reste vraiment excellente. Certes, on ressent de la frustration, mais l’attitude de l’entraîneur et celle du président n’ont pas changé. Et ça, c’est très très rare, croyez-moi. L’US Esch est un bon club !»

Un club où on répète chaque semaine qu’on croit encore au maintien. À un tel point qu’on peut venir à en douter, non ? «Non non, je vous assure que c’est le cas. Dans nos têtes, on va livrer un championnat à trois, avec les deux équipes qui nous devancent pour la place de barragiste. On reste sur deux bons résultats. Et la victoire appelle la victoire, comme on dit. Après, jouer le maintien, c’est plus dur que le titre. Vous avez toujours une épée de Damoclès au-dessus de la tête.»

«Des émotions particulières»

Et il sait de quoi il parle, Ahmed Rani. Le titre il l’a joué lorsqu’il évoluait au Fola (de 2011 à 2014 et en 2015/16). «Je dois beaucoup à ce club. C’est lui qui m’a fait goûter aux joies d’un titre, de la Coupe d’Europe… J’y suis arrivé au début de la construction de la maison Fola. Et je pense en avoir été un bon maçon. Avec des garçons comme Stefano Bensi, Rachid Boulahfari ou Julien Hornuss, on ne se connaissait pas mais on se trouvait les yeux fermés. Et puis, avec les gens du comité, on avait l’impression d’avancer la main dans la main. Forcément, revenir ce vendredi va faire remonter des émotions particulières.»

Comme avec Stefano Bensi, Mehdi Kirch, Samir Hadji ou encore Jakob Dallevedove. «Les deux premiers n’habitent pas loin de chez moi et sont souvent à la maison pour regarder le foot. Avec Mehdi, on est d’ailleurs tout le temps ensemble. Et puis, avec Jakob, on est déjà partis en vacances ensemble. Ce sont de belles amitiés.» Ça, c’est pour la vie privée. Sur la pelouse, le Fola va moins bien cette saison. «C’est un peu plus compliqué et cela m’attriste. Même si cela reste un grand club. D’après ce que j’ai compris pour en avoir parlé avec certains, cela sent vraiment la fin de cycle. Beaucoup sont partis et des nouveaux sont arrivés. S’imposer, cela demande du temps. Mais la machine va se remettre en route.»

Julien Carette

Programme de la 19e journée :

Vendredi 20h : Fola Esch – US Esch
Samedi 16h : Progrès Niederkorn – F91 Dudelange
Samedi 16h : Victoria Rosport – US Mondorf
Samedi 18h : US Hostert – RM Hamm Benfica
Samedi 18h : Una Strassen – Union Titus Pétange
Samedi 18h : RFCU – FC Differdange 03
Samedi 18h30 : FC Rodange 91 – Jeunesse Esch