Accueil | Sport national | D1 belge – Un duel luxembourgeois Jans/Chanot

D1 belge – Un duel luxembourgeois Jans/Chanot


Laurent Jans va fouler sa propre pelouse, ce samedi. Il va apprendre à connaître le Freethiel et ses 13 300 places. (Photo Virginie Lefour)

Laurent Jans accueille Maxime Chanot et Courtrai à Beveren, ce samedi, pour le premier duel entre Luxembourgeois au niveau professionnel depuis 22 ans.

Pas trop déçu de la défaite inaugurale à Anderlecht, subie dans les arrêts de jeu ?

Laurent Jans : On était très proches de prendre un point. Si tu perds comme ça à la dernière minute, c’est normal, il y a de la déception. Mais ce n’est déjà plus dans les têtes.

Mais vous avez prouvé que vous êtes plus forts que prévu…

On a montré deux visages. Pas du tout bon en première période. On ne gagnait pas un duel. Et puis, je ne sais pas ce qui s’est passé à la mi-temps, on est revenus agressifs et on a pratiqué un beau football. On s’est prouvé qu’il pouvait nous arriver des choses bien, si tout le monde travaille ensemble. C’était un beau travail d’équipe.

Et individuellement, comment vous êtes-vous trouvé pour votre première sortie professionnelle ?

C’était un sentiment agréable d’être là, au milieu de 20 000 supporters qui chantent. Mais tu dois vite faire abstraction et te concentrer sur ton travail. Et je n’étais pas bon en première période. Mais le collectif m’a tiré vers le haut en deuxième mi-temps.

La plupart des médias belges vous voient relégués en fin de saison. Ça vous a boostés ?

C’est vrai que les journaux nous ont placés derniers ou, au mieux, avant-derniers. Mais ça ne nous dérange pas. Finalement, s’ils le disent, c’est qu’on n’a déjà plus rien à perdre…

Comment se présente ce match contre Courtrai et Maxime Chanot, le héros de la 1re journée de Jupiler Proleague ?

J’ai vu l’intégralité de son match à la télévision. Je suis content pour lui et je l’ai d’ailleurs félicité, mais j’espère qu’il s’abstiendra de mettre un nouveau doublé contre nous. Mais Courtrai, on le sait d’avance, c’est costaud sur phases arrêtées.

Entretien avec Julien Mollereau