La 12e manche de la Coupe du monde, prévue dimanche à Termonde (Belgique), devrait permettre à Christine Majerus et Marie Schreiber de faire un nouveau point.
Dimanche dernier, à l’issue de la manche de Coupe du monde de Namur, Christine Majerus ne cachait pas une certaine frustration. La championne nationale aurait bien voulu intégrer le top 20. Mais au retour d’un stage de route dans le sud de l’Espagne et, par voie de conséquence, avec l’absence de séances spécifiques à l’entraînement, il n’en fut pas ainsi. Ceci malgré un très bon départ, qu’elle effectua d’ailleurs en compagnie de sa jeune compatriote Marie Schreiber. «Malheureusement, je n’ai pas réussi en fin de course à accélérer un peu pour accéder aux portes du top 20, qui semblait accessible. Le circuit de Namur était un retour difficile à la compétition après deux semaines sans entraînement spécifique en cross. Je sais que ma forme est plutôt bonne pour un mois de décembre, mais il me manque encore quelques efforts spécifiques au cyclo-cross», pouvait-elle constater.
Il est clair que depuis le début de la saison il apparaît nettement que le niveau mondial s’est encore élevé avec ces jeunes espoirs de 19 ans, comme les Néerlandaises Puck Pieterse, Shirin Van Anrooij et Fem Van Empel qui ne quittent plus le top 10 alors que la Française Line Burquier, 18 ans, est tout près d’y entrer. Pour un peu, l’ancienne championne du monde 2020 Ceylin Alvarado, en proie à des ennuis médicaux depuis quelque temps, paraitrait vieillissante du haut de ses… 23 ans!
«La densité est très forte chez les dames cette saison et ce n’est vraiment pas simple d’entrer dans le top 20. Mais on peut penser que Christine a simplement besoin de compétition pour venir s’y installer», résume ainsi l’entraîneur national, Claude Wolter.
Marie Schrieber malchanceuse à Namur
Bref, le niveau ne cesse de monter avec ces spécialistes qui percent au plus haut niveau de plus en plus jeunes et ce n’est pas une vue de l’esprit. C’est aussi pour cela que les trois top 25 réalisés par Marie Schreiber cette saison dans cette Coupe du monde (20e à Besançon, 21e à Tabor et 24e à Fayetteville) ont une très grande valeur. Après un week-end où elle était malade et ne put prendre part chez elle à Bettborn à l’épreuve régionale organisée par le VV Tooltime, Marie Schreiber attendait beaucoup de la manche de Namur. Son départ a été excellent. Tout allait dans le meilleur des mondes. Mais cette fois, c’est la malchance qui lui a barré la route d’un nouveau top 20. «Une crevaison l’a fait passer de la 15e à la 25e place. Puis une deuxième crevaison l’a repoussée à la 35e place. Et pour finir, c’est une chute qui l’a renvoyée à l’arrière. C’est dommage, mais cela arrive», note Michel Wolter.
Bref, c’est évident que, du côté luxembourgeois, cette course dames sera le moment fort de la journée.
On retrouvera également une forte délégation juniors, aussi bien chez les dames que les hommes. «La semaine dernière à Namur, Mil Morang n’a pas eu de chance non plus. Il a chuté et a essuyé une crevaison, tandis que Mathieu Kockelmann a été pénalisé par un bris de chaussure. Comme il n’y a pas de course au pays, cette manche de Coupe du monde est une bonne occasion de travailler à haut niveau», explique encore l’entraîneur national.
À noter qu’à titre personnel et en dehors de la sélection nationale, Raphaël Kockelmann (élite messieurs), Nina Berton, Maïté Barthels (élite dames) sont également prévus au départ de cette épreuve qui, crise sanitaire oblige, se déroulera sans spectateurs.
Denis Bastien
La sélection nationale
Juniors dames : Liv Wenzel, Anouk Schmitz, Layla Barthels
Juniors hommes : Mil Morang, Mats Berns, Juan Van Lelyveld, Fynn Ury, Noa Berton, Lenny Kleman
Élite dames : Christine Majerus, Marie Schreiber