La présence du Differdangeois au départ de l’épreuve de Belvaux, dimanche, sera à n’en pas douter une belle attraction.
Mathieu Kockelmann et le cyclo-cross, c’est une histoire d’amour un peu contrariée qui va pouvoir reprendre un peu de vigueur ces prochains mois. Le champion d’Europe de contre-la-montre fait partie à 18 ans de ces routiers de talent que les équipes du World Tour couvent, et pas seulement du regard.
On le sait, le futur coureur du Team Lotto-Kern Haus passé en 2022 par le Team Auto Eder, est destiné si tout se passe bien à évoluer en 2024 dans l’équipe Bora-Hansgrohe. La question s’était déjà posée pour 2023. Mais Mathieu Kockelmann, en concertation avec ses dirigeants, a préféré poursuivre sa progression en envisageant de courir, en conformité avec son état civil, une première année espoirs!
Toujours est-il qu’on va donc le revoir dimanche dans un cyclo-cross régional, près de chez lui, avec son grand frère Raphaël, et cette perspective ravit celui qui avait endossé en janvier dernier le titre de champion national juniors.
«Le cross, c’est mon premier amour et je suis content de pouvoir m’y remettre un peu en compétition même si je sais que ce ne sera pas un objectif cet hiver. Pour le moment, je me contente d’un entraînement spécifique par semaine, mais j’apprécie. Bora ne serait pas d’accord que j’en fasse un objectif, ma priorité reste évidemment la route. Mais rien que pour la technique et les relances, je sais que cela va me faire du bien», sourit Mathieu Kockelmann. Du coup, celui-ci se positionne en favori de l’épreuve de Belvaux, dimanche.
Une ou deux manches de Coupe du monde…
Pour le moment, il ne sait pas encore précisément quelle sera la nature exacte de son programme. Il reprend : «Si je démarre ma saison ce dimanche, la semaine suivante (Cessange), je ne pourrai pas être présent car je rentrerai juste d’un stage de trois jours avec ma nouvelle équipe (Lotto-Kern Haus).»
Reste à savoir ce qui lui sera permis de faire, ou pas. «Plus loin dans la saison, je devrais faire les championnats nationaux, puis pourquoi pas les Mondiaux, mais ce n’est pas certain non plus. Si je devais partir en dernière ligne, je n’aurais aucune chance de bien figurer, donc dans ce cas, je ne vois pas l’intérêt… J’aimerais également pouvoir m’aligner auparavant sur une ou deux manches de Coupe du monde. Je devrais en tout cas être au départ à Heusden-Zolder (Superprestige le 27 décembre) et à Zonhoven (Coupe du monde le 8 janvier). Mais on verra ça plus tard…», poursuit-il ainsi.
Mais c’est une évidence, sa seule présence au départ dimanche sur le circuit de Belvaux permettra à la course de gagner en vitalité !