Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
En remportant assez sereinement, dimanche, son premier titre dans la catégorie, le jeune coureur, qui fêtera ses 21 ans à la fin du mois, s’est offert un beau cadeau d’anniversaire avant l’heure.
Un cadeau de Noël avec un peu de retard ? Un cadeau d’anniversaire avec un peu d’avance ? On laissera à Mathieu Kockelmann le soin de choisir sous quel angle le nouveau champion national espoirs préfère voir la chose. C’est que le jeune homme, qui fêtera ses 21 ans à la fin du mois, a décroché hier son premier titre dans la catégorie sur un circuit qu’il connaît bien, à l’instar de son principal concurrent, Mil Morang, qu’il devancera finalement sans trop de difficultés. «Tous les deux, on connaît bien le parcours. C’est là qu’on s’entraîne tous les deux ensemble quand on fait du cross. Mil n’habite pas loin de chez moi. C’est le parcours qui est le plus proche. Donc, aucun de nous deux n’aura un avantage», disait-il en amont dans ces colonnes.
Sur un parcours pas des plus simples à négocier et dans un froid glacial, le frère de Raphaël (engagé en élites) avait décidé d’opter pour une stratégie qui consistait à partir sur les chapeaux de roues : «Je devais faire un bon départ, précise-t-il. J’ai fait de mon mieux pour être parmi les premiers dans le virage.» Le coureur de Lotto Development prend rapidement la poudre d’escampette sans qu’aucun de ses rivaux ne puisse l’en empêcher. L’écart étant fait dès le premier tour, il ne cessera de l’accroître en la jouant fine. «Je connaissais les endroits où je devais rouler à bloc», glisse-t-il.
À l’arrivée, Mathieu Kockelmann savourait ce sacre qu’il attendait depuis un petit moment. «Ça faisait longtemps que je n’avais plus été champion, la dernière fois, c’était chez les juniors. J’ai essayé deux fois, mais Mats (NDLR : Wenzel) était le plus fort. Et maintenant Mats n’est plus là (il sourit). C’est toujours bien de gagner, ça fait du bien. Ça va me donner de la confiance.» Derrière Mathieu Kockelmann, intouchable, et Mil Morang, pas dans un grand jour, on retrouve Noa Berton sur la troisième marche du podium.
