COUPE DU MONDE DE CYCLO-CROSS Si elle avait pris la 18e place, samedi à Anvers, Marie Schreiber, qui était de retour ce week-end, a souffert dimanche à Coxyde, ce qui était assez prévisible.

Elle est remontée au mieux à la 16e place, ce qui était plutôt pas mal si on tient compte qu’il s’agissait, pour Marie Schreiber, d’un retour à la compétition après un mois d’arrêt sur blessure. La veille, à Anvers, elle avait assez crânement pris la 18e place, ce qui était assez honorable.

Dimanche, sur le circuit ensablé de Coxyde, elle a tenté comme la veille à Anvers, où elle était placée au troisième rang sur la ligne de départ, juste derrière l’ancienne championne du monde néerlandaise Ceylin Alvarado, de remonter. Mais cela frottait un poil trop et de nombreuses concurrentes lui barrèrent le passage.

Pourtant, au prix d’un bel effort, alors que devant Lucinda Brand (36 ans) entamait comme à Anvers mais avec encore un plus d’à propos un cavalier seul puisque Ceylin Alvarado n’a cette fois pas été en mesure de prendre la roue de son aînée, Marie Schreiber se débattait, passant dans le deuxième tour, de la 25e à la 16e place. Mais une faute technique dans le sable, soldée par une glissade, la rejetta d’un coup bien plus loin. On ne la reverra plus pour cette épreuve. Elle a abandonné, comme d’ailleurs sa compatriote Liv Wenzel.

Lucinda Brand, pour sa part, poursuit sa très nette domination puisque l’ancienne championne du monde a survolé les deux courses, samedi à Anvers et dimanche à Coxyde, deux épreuves qu’elle n’avait jamais eu l’honneur de remporter. Contrairement à la veille, où jusqu’au bout Ceylin Alvarado était restée avec Lucinda Brand, cette fois, Brand a fait le ménage ne laissant un fugace espoir à ses compatriotes Aniek van Alphen dans un premier temps, Shirin Van Anrooij, dans un deuxième, que l’espace d’un tour et demi.

Pourant pas réputée être une grande spécialiste des parcours ensablés, l’ancienne championne du monde a constamment maintenu les écarts pour s’épargner toute mauvsaise surprise. La pensionnaire de l’équipe Baloise Glowi Lions termine finalement avec la confortable avance de 36 secondes sur sa compatriote Shirin van Anrooij, Ceylin Alvarado, deuxième à Anvers complétant cette fois le podium.

Van der Poel évidemment

Comme sa compatriote Lucinda Brand, Mathieu Van der Poel n’a pas eu de rival ce week-end en Coupe du monde. (Photo : afp)

«Je trouve que c’est une magnifique course de cross, car le terrain lui-même en détermine la difficulté. Les dunes sont uniques et exigeantes. Et ce n’est pas une domaine dans lequel je suis particulièrement douée, ce qui rend la course d’autant plus difficile. J’ai été proche de la victoire ici à plusieurs reprises, mais je n’y étais pas encore parvenue. Jusqu’à aujourd’hui. Je suis ravie…», commenta Luicinda Brand.

Pour en revenir à Brand, il s’agissait de son 12e succès de la saison, son cinquième (sur six manches) en Coupe du monde où elle reste invaincue puisqu’elle avait fait l’impasse sur la manche française de Flamanville. Avec le retrait (définitif?) de la triple championne du monde Fem van Empel, saturée, à l’âge de 23 ans seulement, Lucinda Brand semble reprendre un sérieux coup de jeune.

Chez les hommes, Mathieu Van der Poel qui n’avait fait qu’une bouchée à Anvers de ses rivaux, malgré la présence de Wout van Aert, a de nouveau écrasé la concurrence, même si son compatriote Tibor Del Grosso a maintenu au départ un semblant de suspense. Mais dès le deuxième tour, le champion du monde néerlandais s’était mis hors de portée de ses rivaux emmenés par Toon Aerts.

Puis contre toute attente, un regroupement s’est opéré à mi-course. Avant que Van der Poel ne reparte de plus belle…