Si elle a remporté son troisième titre de championne nationale d’affilée, dimanche, Marie Schreiber s’est appliquée à rester concentrée. Les échéances ne manquent pas…
«Je devais rouler ces championnats nationaux à fond pour préparer au mieux les prochaines courses qui figurent à mes programme…» Marie Schreiber (21 ans) avait le sourire au moment de débriefer sa course. On entendait encore quelques quintes de toux s’échapper de ses bronches, mais plus rien à voir avec ce qu’elle a enduré lors de ses deux dernières apparitions en Coupe du monde, le 29 décembre à Besançon (18e), puis une semaine plus tard, le 5 janvier à Dendermonde (12e).
L’embellie observée dans le bourbier belge trouvait un écho hier dans les bois, non moins boueux de Cessange. Marie Schreiber, vainqueure voici trois semaines de la manche de Coupe du monde à Hulst, va mieux, merci. Non parce qu’elle a survolé comme prévu les championnats nationaux. Mais parce qu’elle l’a dit assez clairement pour qu’on l’entende assez clairement. «Les 15 jours pendant les fêtes ont été difficiles à gérer puisque j’ai été malade et pour ces championnats, j’avais plus ou moins la forme que j’avais fin décembre. Cette semaine, je me suis sentie assez bien. Si je travaille dur, je peux revenir en bonne forme pour mes objectifs futurs», expliqua-t-elle avec le sourire.
Direction Benidorm
Sa course ne pouvait se résumer qu’à un long cavalier seul. Il n’en fut pas autrement. «Ma tactique était de partir le plus rapidement possible vu que je suis en préparation pour les championnats du monde. J’ai essayé de trouver directement mon rythme, un rythme assez élevé. Après le premier tour, je me suis sentie de mieux en mieux dans les passages techniques. J’ai essayé d’élever mon niveau. Même si de l’extérieur, cela paraissait physique, le parcours était difficile, très physique. Il fallait soir gérer les efforts. C’était une bonne préparation pour les prochaines échéances. Je suis parvenue à tenir le rythme», confirmait la pensionnaire de SD Worx-Protime.
Ces prochains jours, Marie Schreiber va changer de décor puisque la Coupe du monde va l’emmener dimanche prochain dans le sud de l’Espagne. «Je vais participer aux prochaines manches de Coupe du monde, à Benidorm, puis à Maasmechelen et Hoogerheide et ensuite, il s’agira des championnats du monde à Liévin…» On a pu constater de visu que Marie Schreiber, même à l’entraînement, était repartie dans le bon sens de la marche.