Pour la 9e manche de la Coupe du monde, la championne nationale, actuellement en stage comme ses rivales en Espagne, va retrouver dimanche le rapide circuit de Benidorm.
Le circuit de Benidorm ne va pas beaucoup ressembler à celui des Mondiaux de Liévin, le 2 février prochain. Mais comme à chaque fois, en ce qui concerne ce dernier évènement, tout dépendra de la nature du terrain. Pour le moment, tous ceux qui sont allés repérer le circuit dans le nord de la France décrivent un parcours de 2 500 mètres roulant et physique, avec 75 mètres de dénivelé positif, en dehors du passage des inévitables passerelles, de longs escaliers à franchir vélo sur l’épaule.
Bref, d’ici là, le tracé peut geler, dégeler, regeler, devenir plus ou moins boueux même si les prévisions météorologiques, forcément très aléatoires à long terme, prédisent une longue période ensoleillée et un thermomètre fixé à une dizaine de degrés. Presque des conditions printanières. Presque comme à Benidorm, ce dimanche, où la Coupe du monde fait escale pour ce qui sera la neuvième manche!
Respectivement classée huitième l’an passé et quinzième en 2023, Marie Schreiber, actuellement quatrième du classement général (et deuxième espoir derrière l’Anglaise Zoe Bäckstedt), aime ce parcours espagnol roulant. Rappelons que la championne nationale, lauréate de la manche néerlandaise de Hulst où elle réalisa une véritable démonstration (elle avait mené de bout en bout) a fait de ce classement général un objectif à part entière.
Franchement malade et souffrante à Besançon (18e), et pas encore rétablie une semaine plus tard dans le bourbier de Dendermonde (12e), Marie Schreiber a, de son propre aveu, passé «une période difficile au début d’année». Mais c’est désormais de l’histoire ancienne.
Fem Van Empel comme l’an passé
Dimanche dernier, après s’être acquittée de ses obligations à la suite à son troisième titre de championne nationale, la Luxembourgeoise de l’équipe SD Worx-Protime a filé sans attendre en Espagne (à Denia) où elle restera avec son équipe jusqu’à mercredi. Parmi les filles de l’élite présentes à Benidorm (chez les femmes, on va y retrouver quasiment tous les grands noms qui seront aux Mondiaux, à deux ou trois exceptions près) certaines comme Fem Van Empel et Lucinda Brand sont en Espagne depuis une quinzaine de jours déjà. C’est dire l’importance de ce stage au soleil dans la perspective des Mondiaux.
Après Benidorm, Marie Schreiber enchaînera, comme ses rivales, les manches de Maasmechelen (Belgique) et de Hoogerheide (Pays-Bas) prévues les 24 et 25 janvier, ultimes galops d’essais avant les Mondiaux de Liévin.
Ce dimanche en Espagne, il faudra pouvoir prendre du recul avec le résultat sec de cette manche qui reste quand même un peu atypique. Par contre, il sera intéressant de voir où se situe la championne du monde élites. Fem Van Empel, qui s’était imposée à Benidorm en 2024 avant de croquer très franchement dans son deuxième titre consécutif l’an passé à Tabor, est apparue un peu moins souveraine les semaines passées, contrairement à Lucinda Brand, alors que Zoe Bäckstedt continuait à mener le wagon des espoirs. Dans cette catégorie, notons la présence de Liv Wenzel, laquelle retrouve de très bonnes sensations.
Wout van Aert sera là
Chez les hommes, Wout van Aert, qui avait marqué début janvier en s’imposant coup sur coup à Gullegem (Superprestige), puis le lendemain à Dendermonde, ne participera pas au championnat du monde de Liévin (contrairement à Mathieu Van der Poel, absent à Benidorm, mais présent à Hoogerheide et Liévin).
Mais le Belge de Visma, qui se sent «en super forme», s’alignera bien ce dimanche à cette manche de Benidorm puis à Maasmechelen samedi prochain. Il reprendra ensuite sa trajectoire de routier. Pas toujours très simple de s’y retrouver!