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[Cyclo-cross] «La route me plaît davantage que je ne l’avais imaginé», explique Marie Schreiber


Après ses deux succès obtenus le week-end dernier en Allemagne, Marie Schreiber s’aligne dimanche aux Pays-Bas. Mais elle reprendra ensuite la route avec les championnats d’Europe.

Une semaine après s’être imposée en Allemagne, samedi à Lützelbach et dimanche à Bensheim, Marie Schreiber (20 ans) sera en lice dimanche à Mechelen (Pays-Bas). Après une première saison de route prometteuse, l’actuelle championne nationale de cyclo-cross entend s’épanouir dans sa discipline favorite où elle fut l’an passé l’une des révélations (8e de la Coupe du monde avec l’élite et six top 10, 4e des championnats d’Europe espoirs).

Vous avez repris avec succès votre saison de cyclo-cross, mais il semble que ce soit temporaire, puisque la semaine prochaine (vendredi 22 septembre) vous serez au départ des championnats d’Europe sur route dans la région de Drenthe (Pays-Bas)…

Marie Schreiber : Effectivement, j’ai débuté la semaine passée en Allemagne, dimanche, je vais m’aligner aux Pays-Bas (Mechelen). Et vendredi, je serai au départ des championnats d’Europe sur route. En fait, j’ai repris le cross car je n’avais pas de course sur route avec l’équipe (SD Worx) sur ces trois dernières semaines. Alors j’ai pensé que ce serait bien de me remettre au cross, juste pour y reprendre goût et pour le fun. Ce n’est pas trop sérieux, plus pour m’habituer.

Les sensations étaient bonnes, apparemment?

Oui, mais il faut encore que j’améliore ma technique. Mais c’est souvent le cas à cette période de la saison. Cela fait toujours un peu bizarre. Cela prend un peu de temps pour trouver des repères. Je préfère débuter ainsi qu’en Coupe du monde.

Quel regard portez-vous sur votre saison sur route?

Au mois de mai, j’ai réalisé un gros bloc espagnol (elle a enchaîné Tour d’Espagne, Tour du Pays basque et Tour de Burgos), mais on a bien géré toute la saison. C’était un bon planning, je n’en ai pas fait de trop. L’équipe était attentive à mes sensations. J’ai fait beaucoup de courses par étapes qui m’ont rendue plus forte.

Vous appréciez un peu plus la route qu’autrefois?

J’ai toujours aimé faire de la route, mais j’ai toujours préféré le cross. Mais après une saison sur route, je me rends compte que cela me plaît davantage que je ne l’avais imaginé. Mais je suis heureuse quand même à l’idée de reprendre le cross…

Quel sera votre calendrier hivernal?

Hormis les manches américaines, je vais m’aligner sur les manches de la Coupe du monde et du Superprestige. À des détails près. Je regarderai plus en détail de semaine en semaine s’il faut zapper l’une ou l’autre course en fonction de mon état de forme. Je n’aime pas rester fixée sur un calendrier.

Mes coéquipières ont une telle expérience que c’est idéal pour moi de courir dans cette équipe

Après une saison sur route, quel regard portez-vous sur votre équipe SD Worx?

C’est la meilleure équipe du monde, on a presque tout gagné cette saison. C’est bien pour le moral. Même si je n’ai pas fait toutes les courses et que je n’ai pas fait partie de l’équipe sur plusieurs grands rendez-vous, c’est bon de voir gagner des coéquipières. Elles ont une telle expérience que c’est idéal pour moi de courir dans cette équipe.

Pour la saison hivernale, quels seront vos objectifs?

D’un côté, j’aimerais être régulière sur toute la saison, mais j’ai les championnats d’Europe (Pontchâteau) et les championnats du monde (Tabor) comme grands objectifs. Je vais essayer de faire un podium sur au moins un de ces deux grands évènements. J’étais proche l’an passé (4e des championnats d’Europe à Namur), donc, je pense que cette année ce sera possible de faire un podium.

Vous aviez chuté lourdement lors des Mondiaux à Hoogerheide. Votre frustration est-elle digérée?

Mentalement, ça allait, mais physiquement, je suis restée avec des problèmes avec mon genou (droit). C’était un peu énervant d’être à l’arrêt tout ce temps. Sur le coup, c’était dommage de ne pas pouvoir défendre mes chances, mais on ne peut rien changer. Je préfère me fixer sur le futur.

Vos adversaires seront à peu de chose près les mêmes que lors de la saison précédente…

Oui, je vais souvent courir en élite. En espoirs, il y aura sans doute de nouvelles têtes qui viennent des juniors.

Vous avez des stages de prévus?

En décembre, on aura le stage avec l’équipe, il faudra voir si avec mon programme de cross, je serai présente ou non. Sinon, en janvier, on a un stage en Espagne avant les Mondiaux. On verra ensuite si j’enchaîne avec les classiques de printemps. Cela reste à décider.