Luc Turchi, titré pour la première en espoirs l’an dernier, cherchera à conserver son tricot.
Pas de doute possible. À le voir émerger, dimanche à Pétange comme ouvreur luxembourgeois après que Lex Reichling ait connu une crevaison, on se dit que Luc Turchi possède tous les arguments nécessaires pour garder son bien à Remerschen.
Le coureur du team Lotto-Kern Haus ne dit pas le contraire même s’il rappelle, que «Felix Keiser, Michel Ries et Noah Fries seront des clients».
Sans tarder, il est allé reconnaître le parcours du championnat, sur les bords de la Moselle et il se méfie des conditions météorologiques appelées à changer d’ici samedi. «Lorsque j’y étais, j’ai eu de la neige mais je sais que ça dégelé aujourd’hui (mardi). Dans ce cas, au fil des reconnaissances et des courses, puisqu’on partira en dernier, cela peut dégénérer. Il faudra voir s’il gèle ou pas…», prévient-il.
Comme l’an passé (à Hesperange dans le classement scratch avec les coureurs élites, il avait pris la 4e place sur la ligne d’arrivée, et s’était octroyé le titre espoirs), il se fixera cette obligation de prendre, le plus longtemps possible, les roues des meilleurs. Il devrait logiquement en être. «Je ferai ma course et comme j’ai vu que je peux accompagner les meilleurs plus longtemps que par le passé, je ne suis pas inquiet. Bien sûr, pour réussir un bon championnat national, il ne faut pas connaître de pépins mécaniques», rappelle le jeune homme de 21 ans.
Cette saison, il est monté progressivement en puissance sans jamais donner l’impression de flancher.
Deuxième en 2014 et 2015, lauréat en 2016, Luc Turchi aimerait forcément prolonger son bail pour sa dernière saison chez les espoirs. «On verra bien, conclut-il,mais je ne m’en fais pas. En dépit de la nature du terrain qu’on ne peut pas deviner par avance, le parcours me convient assez bien avec des parties techniques et des parties plus physiques. Il y a également un assez grand passage de sable. Il faudra être costaud pour s’imposer…»
Denis Bastien