La jeune retraitée officie désormais sur certaines manches de la Coupe du monde dans le staff de l’équipe SD Worx-Protime.
Impossible de manquer Christine Majerus. Que ce soit lors de l’échauffement en matinée où aux côtés de Blanka Vas et surtout de Marie Schreiber, on la voit arpenter le circuit de long en large. Puis, plus tard, au moment de l’échauffement sur rouleau et bien sûr pendant la course. Et bien sûr, juste après la course où elle se mêle au staff de l’équipe SD Worx-Protime.
«J’ai un contrat de coureur jusqu’à la fin de l’année, explique Christine Majerus. Du coup, cela me fait plaisir d’aider. J’avais promis de n’être là que quelques cross. C’est mon quatrième cross, ce sont des épreuves que j’aime bien, même si j’ai presque tout perdu.» L’ancienne multiple championne nationale, 4e des Mondiaux 2018, nous explique son rôle : «Le matin de la course, j’effectue la reconnaissance avec Marie (Schreiber) et Blanka (Vas). Après, on fait un petit débriefing et on aborde les différentes lignes. Ensuite, c’est à elles de décider ce qui leur plaît le mieux. C’est toujours bien d’avoir plusieurs idées.»
«On verra si en 2025, SD Worx-Protime me veut ou pas»
Alors que Christine Majerus aborde le chemin de la reconversion, on lui demande si elle renouvellera ce genre de mission à compter de 2025, d’ici quelques jours, donc. «On n’a pas rediscuté pour l’an prochain, répond-elle. Les filles n’ont plus que quatre courses avant les Mondiaux. On verra si en 2025, SD Worx-Protime me veut ou pas (rires). Mais cela marche plutôt bien. Il y a eu des changements pour le cyclo-cross avec le nouveau directeur sportif (Christian Kos). Du coup, c’est bien plus structuré et cela convient bien mieux aux filles. C’est lui qui s’est occupé de toute la logistique. Je pense que cela péchait un peu les années d’avant. Tout est bien organisé, tout le monde connaît son job. Il reste des améliorations possibles, comme toujours, mais là, elles sont bien loties.»
On lui fait remarquer qu’elle n’a pu bénéficier de cette nouvelle intendance du temps, récent, où elle était encore en activité. «Cela change de ce que j’ai pu faire, confirme-t-elle. C’est bien pour elles. Cela demandait pas mal d’énergie. Mais je n’ai pas de regret, c’est bien que cela se professionnalise. L’équipe se donne les moyens. Et Marie a toujours sa sœur (Julie) et Eric (Gleis, son mécano).»
On la retrouve sur le terrain. «Si je vois des choses, j’interviendrai, mais elles sont assez grandes», conclut Christine Majerus.