Même si c’est évidemment sur la route que Loïc Bettendorff (Riwal) est ambitieux, il visera samedi à Ettelbruck un deuxième titre national espoirs.
Samedi à Ettelbruck, Loïc Bettendorff s’avancera sur la ligne de départ des championnats nationaux de cyclo-cross en qualité de favori de la catégorie espoirs. Le coureur de 20 ans qui porte désormais les couleurs de la formation danoise Riwal, est d’ailleurs le tenant du titre. Voici deux ans à Mersch, on se souvient de son succès probant devant Raphaël Kockelmann et Cédric Pries.
Depuis le début de cette saison hivernale, Loïc Bettendorff, qui poursuit ses études d’éducateur avant de se consacrer prochainement entièrement au cyclisme, n’a pas dérogé à ce principe édicté à l’automne :
«Je prends le cyclo-cross pour agrémenter mon entraînement hivernal avec l’objectif de préparer les championnats nationaux. Mais je ne travaille pas spécifiquement pour le cross.» Si ce puncheur (1,86 m pour 72 kg) a abandonné l’idée de participer aux Mondiaux de Fayetteville fin janvier, c’est qu’évidemment, c’est sur la route qu’il entend briller.
Cela ne l’a pas empêché de remporter deux épreuves dès l’ouverture de la saison, à Reckange-sur-Mess, puis à Brouch. Après une coupure, il a remis le couvert à Cessange, puis a depuis multiplié les places d’honneur (2e à Mamer et Alzingen, 4e à Preizerdaul).
«Je me sens très bien, j’ai la forme, le stage route au Portugal que j’ai effectué avant les fêtes avec l’équipe nationale m’a fait du bien», explique Loïc Bettendorff.
Bref, cela en fait le favori logique, samedi, de la course espoirs même si à l’évidence il tiendra à l’œil ses anciens coéquipiers de Leopard, Mats Wenzel et Cédric Pries, lesquels seront forcément dans le coup.«Je sais que j’ai de réelles chances, explique Loïc. J’ai réalisé de bons entraînements sur le parcours et ça me plaît beaucoup. S’il gèle (NDLR : la météo prévoit en matinée de samedi des températures avoisinant zéro degré), cela sera très rapide, donc je pense que dans ce contexte, mes chances seraient encore meilleures. Je ne peux pas sous-estimer mes concurrents principaux, Mats (Wenzel) et Cédric (Pries).»
Un beau programme route
Comme les espoirs et les coureurs partagent la même course, il est légitime de se demander si Loïc Bettendorff n’aurait pas en tête de prendre la première place du scratch, comme sur une épreuve du calendrier local tout au long de la saison.
«Le titre espoirs, répond-il, c’est le seul titre que je pourrais prendre, car même si je remportais la course scratch avec la série élite, je ne pourrai pas remporter le tricot élite. Mais mon but, ce sera également de tenter de finir premier du scratch. Mais si Scott (Thiltges) est, par exemple, devant moi et que je ne peux pas le passer, alors je me concentrerai sur le titre élite.»
Samedi soir, il sera temps de regarder vers la saison sur route. Initialement, la première course du coureur formé au CT Atertdaul présidé par son père, Yves, aurait dû être le Saudi Tour (2-6 février). Mais faute d’invitation, l’équipe Riwal a revu ses plans.
Loïc Bettendorff détaille donc ainsi son joli programme de début de saison : «Je débuterai le 2 mars avec le Trophée Laigueglia (Ita/1.Pro) et je vais enchaîner avec Craft Ster van Zwolle (5 mars/Ned/1.2), puis Bloeizone Elfsteden Fryslan (6 mars/Ned/1.2). Ensuite, du 16 au 20 mars on va disputer, toujours aux Pays-Bas, la course par étapes Olympia’s Tour (16-20 mars/Ned/2.2). Le 27, j’espère être au départ de Gand-Wevelgem espoirs avec l’équipe nationale. En avril, je serai sans doute au départ de la Volta Limburg Classic (2 avril/Ned/1.1). C’est un beau programme. Comme on ne fera pas le Saudi Tour, on rallongera le stage à Calp, du 8 au 15 février.»