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[Cyclisme] Ury se donne encore un an


Noé Ury entend jouer un rôle avec la sélection nationale sur les prochains championnats d’Europe. (Photo : luis mangorrinha )

Le Luxembourgeois du Team Storck continue sa progression au sein du peloton continental.

Avec jusqu’ici 48 jours de course, la saison de Noé Ury que l’intéressé avait lancée dès la fin janvier sur les épreuves du Challenge de Majorque, est assez bien remplie. L’enfant de Grevenknapp, près de Mersch, issue d’une famille sportive et licencié au CT Atertdaul, était devenu en 2022 à Nospelt vice-champion national élite/espoirs (derrière Colin Heiderscheid et devant Alexandre Kess) montant sur un podium que les bookmakers les plus hardis n’auraient jamais envisagé. Passant tout à tour du Team Dauner au Team Storck, toujours en Allemagne où de solides équipes continentales (3e division) battent pavillon, Noé Ury qui se consacre pleinement au cyclisme a poursuivi sa progression. 

«J’ai eu un bon début de saison avec l’équipe, avec beaucoup de courses professionnelles, ce qui m’a permis de bien préparer les courses de la Coupe des nations. J’avais reçu mon vélo dès novembre et on a fait un stage de deux semaines et demie à Calpe», rappelle celui qui est devenu un pilier de la sélection nationale espoirs.

Après le Tour de l’Avenir où tout le groupe a roulé pour Mats Wenzel, Noé Ury retrouvait hier la compétition avec la célèbre kermesse belge d’Izegem (c’est le Belge Dries De Bondt de Decathlon-AG2R La Mondiale qui s’est imposé au terme des  176,7 km de course) «pour retrouver de la vitesse dans les jambes», précise ce coureur complet au gabarit de grimpeur. Pour la petite histoire, Noé Ury a terminé 37e dans le peloton, pointé à 1’47«  alors que ses compatriotes Alexandre Kess et Mil Morang, dans le même groupe, signaient les 55e et 56e places.

Prochaine échéance vendredi prochain

La prochaine échéance sera les championnats d’Europe disputés du côté de Hasselt vendredi prochain. Il n’en aura pas terminé avec sa saison. «Je fais partie des coureurs encore en balance en ce qui concerne la sélection nationale devant disputer le Tour de Luxembourg. Ensuite, il y a les championnats du monde à Zurich, puis le championnat d’Europe de gravel qui se déroulera en Italie (le 13 octobre à Asiago) ou le Chrono des Nations (également le 13 octobre)», détaille le coureur entraîné par Michel Wolter.

Désormais, c’est vers les championnats d’Europe qu’il concentre son regard. «C’est un parcours qui me plaît, avec un grand secteur pavé. C’est assez dur au niveau du profil. Je serai sans doute candidat pour aller dans l’échappée alors que Mathieu (Kockelmann) et Alex (Kess) sont des coureurs qui peuvent aller vite au sprint», envisage celui qui a aimé tout au long de cette saison, bosser pour Mats Wenzel. Il précise : «Je le connais depuis que j’ai commencé, il y a une bonne dizaine d’années. Il a toujours brillé. Il fait des bons résultats sur le plan international et ça fait plaisir de rouler en équipe comme on l’a fait sur le Tour de l’Avenir…» Avant d’insister : «L’ambiance était très bonne, Jempy (Drucker, l’entraîneur national) fait beaucoup d’efforts pour nous, avec les stages, les courses, cela se passe super bien.»

L’hiver prochain à Calpe

D’ailleurs, en matière d’entraînement, Noé Ury sait de quoi il parle puisqu’il entraîne d’autres coureurs à ses heures perdues : «Je prends ça comme un petit boulot, je suis surtout des coureurs allemands»

Il garde cette ambition de rejoindre le véritable peloton des pros en première ou deuxième division, comme plusieurs de ses compatriotes. «Je me donne encore un an pour y arriver, poursuit-il. Et cet hiver, je serai à Calpe pour les mois de novembre, décembre et janvier. Je vais y avoir un petit appartement sur place. Cela me permettra d’avoir un entraînement parfait pour réaliser une bonne saison et décrocher, je l’espère, un contrat pour l’année suivante.» Son autre ambition est, à l’instar de Loïc Bettendorff par exemple, d’intégrer, à moyen terme, les rangs des sportifs d’élite de l’armée. «L’année 2025 sera l’année qui va compter et je suis vraiment motivé», précise-t-il.

Noé Ury fait partie de cette belle génération de coureurs espoirs et cela est loin de lui déplaire. «Avec Arno (Wallenborn) et Alex (Kess), on est dans la même voiture depuis les minimes. C’est pareil avec Mathieu (Kockelkmann) et Mil (Morang) que je connaîs depuis longtemps. Le Luxembourg fait partie des meilleures équipes chez les espoirs et cela fait plaisir», témoigne-t-il encore.

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