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[Cyclisme] Tom Wirtgen rassuré sur sa forme


"Sur les routes du Tour du Haut-Var, j'ai été rassuré par ma condition physique. Cela m'a démontré que j'ai bien fait de travailler dur tout l'hiver", se félicite Tom Wirtgen. (photo DR)

Avant d’aborder, samedi, le Het Nieuwsblad, Tom Wirtgen s’est rassuré dimanche encore sur les pentes du mont Faron, où Thibaut Pinot s’est imposé.

Sur les hauteurs du mont Faron qui domine Toulon, il soufflait un air vif, mais le public qui s’était massé tout au long des six kilomètres de montée (8% de moyenne) s’est chargé d’y mettre le feu. «Le duel attendu entre Thibaut Pinot et Romain Bardet a attiré du monde. Cela ressemblait même à un tunnel de spectateurs. C’était très joli et personnellement, cela m’a beaucoup motivé. C’était chouette comme montée finale», s’exclamait après coup le coureur luxembourgeois de Wallonie-Bruxelles, visiblement conquis.

«Je suis content de ma course. Je ne termine pas avec les meilleurs, mais vu la difficulté, je ne suis pas très loin. Samedi, j’étais déjà bien, mais j’ai essuyé une crevaison. Globalement, je pense que j’ai assez bien marché dans ce Tour du Haut-Var où, globalement, notre équipe s’est montrée à la hauteur», poursuit Tom Wirtgen, 33e de la dernière étape et 35e du classement final. Pas mal pour un rouleur polyvalent.

« Je n’ai rien à perdre »

Il passera le début de semaine chez lui, à Hostert, mais dès mercredi il sera avec ses coéquipiers sur les pavés du Het Nieuwsblad. Il s’agira, samedi, de sa première classique. Et de sa première course World Tour. «Je suis évidemment très motivé. Là, en course sur les routes du Tour du Haut-Var, j’ai été rassuré par ma condition physique. Cela m’a démontré que j’ai bien fait de travailler dur tout l’hiver», note-t-il.

Les monts des Flandres, Tom Wirtgen les connaît déjà de par ses anciennes participations au Tour des Flandres espoirs avec la sélection nationale, et lors de stages avec son équipe précédente. Mais il les abordera cette fois au plus haut niveau. «J’ai hâte», rappelle-t-il.

Il poursuit : «J’ai évidemment beaucoup de respect pour ces épreuves, mais je n’ai rien à perdre et j’aimerais me faire plaisir. C’est la première classique de la saison. L’idéal, ce serait de me retrouver dans l’échappée du jour. Je pense que dans notre équipe, on sera huit à avoir ce désir. Il faudra un peu de chance, car ça ne partira pas du premier coup, si j’en crois les plus expérimentés…»

Denis Bastien