Les frères Wirtgen s’alignaient dimanche sur le Tour du Doubs. Tom Wirtgen, appelé à remplacer Jempy Drucker pour les Mondiaux dans le Yorkshire, se dit en forme.
Dimanche, pour la première fois de leur saison, Tom et Luc Wirtgen ont couru ensemble, avec le maillot de Wallonie-Bruxelles où Luc est stagiaire en cette fin d’été. Le plus jeune des deux n’a pas eu de chance puisque après un problème mécanique, il a été victime d’une crevaison au moment où il réintégrait le peloton. Il a donc été contraint à l’abandon.
Comment s’est passé votre course?
Tom Wirtgen : Nous avions Eliot Lietaer dans le coup sur le final. Il se trouvait avec Stefan Küng. Mais il a chuté dans la descente précédant l’arrivée. Sa course était foutue. Moi, je suis resté jusque dans les derniers kilomètres dans le peloton. Le Tour du Doubs est une belle course. C’est exactement le genre d’épreuves où je m’exprime normalement le mieux.
Et vous aviez votre frère à vos côtés…
Oui, c’est bien de courir tous les deux. Cela fait longtemps que cela ne nous était pas arrivé. On avait couru dans le même peloton mais pas dans la même équipe depuis longtemps. En tant que professionnel, c’était une première. Et c’était plutôt bien même s’il n’a pas eu de chance.
Pour en revenir à vous, quand avez-vous appris que vous alliez disputer les Mondiaux à la place de Jempy Drucker?
Samedi, après le communiqué de la fédération. Tout d’abord, je dois rappeler que je suis très triste pour Jempy (Drucker). Il n’a pas de chance cette saison. J’espère que ça va s’arranger et qu’il va guérir vite. Je suis appelé pour le remplacer, donc c’est une opportunité pour moi. Quant on est en réserve, on se fait à l’idée qu’on va le rester. Là, on fait appel à moi, je réponds présent. Je remplacerai Jempy du mieux possible. Il s’agira de mes deuxièmes Mondiaux en élite.
Comment envisagez-vous votre rôle?
On verra bien, mais il y a deux solutions. Soit on me donne le feu vert pour aller dans l’échappée matinale, soit on me demande de rester auprès de notre leader, qui sera Bob Jungels. On verra bien, c’est encore loin.
Quel sera la suite de votre programme?
Mercredi, je vais participer au Grand Prix de Wallonie, à Namur. Samedi, je vais enchaîner avec la Primus Classic et dimanche avec la Gooikse Pijl, deux épreuves de catégorie 1.
Comment jaugez-vous votre état de forme?
Je vais bien. J’ai connu un problème fin juillet sur le Tour de Wallonie que j’ai dû abandonner à la suite d’une inflammation à un genou. Je suis resté cinq jours sans rouler et le problème s’est réglé. Là, je pense que je reviens bien en forme.
Entretien avec Denis Bastien