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[Cyclisme] Tom Wirtgen : «Je jouerai ma chance»


Tom Wirtgen aura l’occasion de montrer ses nouvelles couleurs au public luxembourgeois.

Le Luxembourgeois Tom Wirtgen, au départ de la Tageblatt Flèche du Sud, qui court pour l’équipe néo-zélandaise Global 6 Cycling, aimerait retrouver le peloton professionnel.

Du haut de ses 27 ans, Tom Wirtgen va prendre le départ de sa deuxième Flèche du Sud (en 2016, sous les couleurs de l’équipe Leopard, il avait pris la 34e place du classement final). Professionnel de 2018 à 2022 dans l’équipe Wallonie-Bruxelles, le rouleur luxembourgeois est en «opération reconquête» dans l’équipe continentale Global 6 Cycling, battant pavillon néo-zélandais. Il a les moyens d’y parvenir et va trouver durant ces cinq jours de course, les moyens de montrer de quoi il est capable.

Vous attendez quoi de cette Tageblatt Flèche du Sud?

Tom Wirtgen : Je me suis bien entraîné et je suis très motivé. Que ce soit la Flèche du Sud ou une autre course, c’est égal, je vais donner de mon mieux. C’est un parcours qui me convient bien. C’est une opportunité pour moi de me montrer dans les jours à suivre.

Quel souvenir gardez-vous de votre unique participation en 2016?

Je me souviens que c’est moins tactique qu’un Tour de Luxembourg, où la course se résume aux cinq meilleurs. C’est beaucoup plus offensif. Cela se passe davantage à la pédale et c’est un peu plus dur, car c’est moins contrôlé. Cela se jouera chaque jour sur la forme du moment.

Comment s’est passé votre début de saison?

J’ai débuté sur le Tour de Taïwan. C’était assez relevé puisque la course était en catégorie 2.1. J’ai eu de bonnes journées, hormis le jour où le classement général s’est joué puisque j’ai essuyé une crevaison au même moment. Le classement général s’est envolé mais sur les autres étapes, même en cas d’arrivée au sprint, j’ai montré que j’étais capable de bien faire. Je sais où me placer, donc surtout, j’ai montré que si j’avais un sprinteur à placer, je saurais faire. C’était mon ancien travail (chez Bingoal). Ensuite, j’ai disputé le Mémorial Arno Wallaard, une épreuve typiquement néerlandaise avec des bordures du début à la fin. Puis enfin, le Tour des Asturies. Je suis tombé malade (troubles gastriques) après la deuxième étape et j’ai dû rentrer sans pouvoir, du coup, m’aligner sur le Tour de Grèce.

Quel regard portez-vous sur votre équipe Global 6 Cycling?

Nous sommes une équipe continentale. On a du bon matériel et un bon programme de courses. Donc, je ne me fais pas de soucis, je cours.

Je vais prendre chaque étape comme une classique

Quel sera votre programme après cette Flèche du Sud?

Je vais disputer le Tour de Malopolska en Pologne (catégorie 2.2 du 1er au 4 juin). Et enfin, je vais me focaliser sur les championnats nationaux qui seront un objectif. Puis viendra le Sibiu Tour (6-9 juillet).

Votre objectif reste bien de retrouver une place à l’échelon supérieur, en World Tour ou en dans une Pro Team?

Oui, c’est certain, sinon, je ne serais pas mercredi au départ.

Cette Tageblatt Flèche du Sud arrive donc au bon moment, non?

Oui, c’est clair. C’est une course importante. C’est le moment idéal pour commencer des discussions avec d’éventuelles équipes. Quant à la course, je connais toutes les routes presque par cœur. C’est là où je m’entraîne. J’aurai une carte d’avance de ce point de vue-là. Je vais prendre chaque étape comme une classique. Bien sûr, pour l’étape de vendredi à Bourscheid, je sais que des coureurs comme Riccardo Zoidl ou par exemple Eli Iserbyt me seront par exemple supérieurs. Mais je jouerai ma chance. Je donnerai mon maximum.

Parlez-nous de vos coéquipiers…

Nous ne sommes que cinq coureurs, car nous avons une équipe sur le Tour du Japon (21-28 mai). La qualité est bonne. L’Espagnol Ivan Moreno est un bon grimpeur et l’Italien Giacomo Ballabio est bon sprinteur. On ne jouera pas la gagne, mais on peut jouer un top 5. Sinon, l’ambiance est bonne, dans le peloton continental, c’est un peu plus convivial que certaines équipes Pro Team.

Pour vous, une Flèche du Sud réussie, ce serait quoi?

Au minimum un top 10 sur une étape. Par contre, je ne me vois pas aller dans une échappée, sauf si le classement se joue. C’est compliqué de savoir ce qui va se passer avec les équipes développement. On verra bien.