Très présent au cours de la semaine écoulée de ce dernier Paris-Nice, le luxembourgeois de l’équipe Trek-Segafredo s’élancera samedi dans son premier Milan – Sanremo.
Pour un peu, Alex Kirsch allait finir avec les purs grimpeurs ses deux derniers jours de course ! Jamais dans une telle épreuve, le rouleur luxembourgeois n’était apparu dans une telle condition. Toujours très présent, le Luxembourgeois de l’équipe Trek-Segafredo va pouvoir se diriger avec sérénité sur la campagne des classiques de printemps.
On imagine que vous êtes satisfait de votre condition ?
Alex Kirsch : Oui, je suis très satisfait. Je me suis bien amélioré chaque jour. Cela n’était pas prévu comme ça. On était ici pour les sprints massifs et ensuite pour faire des efforts en vue des classiques. De jour en jour, cela allait mieux. J’attendais le matin de chaque étape pour voir ce que j’allais faire. Par exemple, samedi pour l’avant-dernière étape, lorsque je me suis levé, je me suis dit que ce serait une étape dure. Je pensais la faire tranquille. Mais le rythme était régulier, du coup, je me suis dis : « Pourquoi ne pas faire un bon effort ? » Ce dimanche, pour la dernière étape, c’était autre chose, si tu n’as pas dans la tête de faire un bon effort, tu n’as pas moyen de survivre…
Et vous êtes resté dans le peloton jusqu’à environ 40 kilomètres de l’arrivée…
Je n’étais pas si mauvais que ça dans les montées (il rit).
C’est un bon Paris-Nice pour vous ?
Oui, globalement, ce fut un bon Paris-Nice. Le premier jour, on a raté le train des trois Jumbo (NDLR : Christophe Laporte s’était imposé devant Primoz Roglic et Wout van Aert). Ils étaient les plus forts. Le deuxième jour à Orléans (succès de Fabio Jakobsen) pour l’étape des bordures, alors qu’on voulait faire la course avec l’équipe des classiques, j’ai eu une crevaison à deux kilomètres de la ligne. Il n’a pas manqué grand-chose à Mads (Pedersen), qui a fait cinquième. Il gagne le lendemain à Dun-le-Palestel. Pour le chrono, on a tous bien marché également. Vendredi, on était de nouveau très présents. On a fait beaucoup d’efforts pour que ça arrive au sprint, mais il restait un coureur devant (Mathieu Burgaudeau s’est imposé devant Mads Pedersen). Finalement, on espérait un peu plus de Bauke (Mollema) au classement général (le coureur néerlandais finit à la 18e place), mais il a fait ce qu’il a pu. C’est comme ça. On a bien travaillé et on a fait la course tous les jours.
Pour les classiques, cela s’annonce bien, non ?
Oui, en fait, c’était notre objectif principal. En plus, on a fait des résultats, cela veut dire que nous avons bien récupéré. Je pouvais aller bien dans les étapes. Avec un peu de récupération, cela va nous apporter davantage pour les classiques. Samedi, je serai au départ de Milan – Sanremo avec Jasper Stuyven (NDLR : le Belge s’était imposé en 2021), ce sera ma première participation. C’est le temps pour moi de découvrir ce monument !