Ben Gastauer a de bonnes chances de disputer le prochain Tour de France.
Mardi, Ben Gastauer était présent au 47 avenue de la Libération à Schifflange où l’artiste Raphaël Gindt, ayant peint son portrait géant sur le mur de la maison des arts, l’attendait. L’occasion de faire le point…
En attendant une sélection dans l’équipe AG2R La Mondiale pour le Tour, qui passera devant votre portrait, vous voilà affiché en grand…
Ben Gastauer : Oui, c’est un sentiment bizarre, surtout lorsque je passe devant à l’entraînement. On verra si je serai dans l’équipe du Tour, mais si c’est le cas, je vais me faire chambrer par mes coéquipiers. Même si tout le monde sera concentré, car à Schifflange, on sera déjà dans le final de la 3e étape, donc on n’aura guère le temps de lever la tête (il rit). La commune de Schifflange a voulu me faire plaisir et je suis honoré, même si au début j’ai trouvé ça un peu exagéré.
Passons au Tour de France…
Ce mercredi, l’équipe va annoncer une première sélection de six noms (NDLR : Romain Bardet, Alexis Vuillermoz, Jan Bakelants, Oliver Naesen, Pierre Latour, Mathias Frank semblent incontournables…) et dimanche soir, après les championnats nationaux, les trois noms manquants seront donnés (NDLR : Ben Gastauer est en lice avec Axel Domont, Cyril Gautier et éventuellement Christophe Riblon et Samuel Dumoulin). J’espère être dedans, on verra bien. Pour le Tour, j’ai mes chances.
Vous êtes stressé?
Non, car je n’ai pas à faire un résultat spécial pour décrocher cette sélection. Mon boulot a été fait dans le Giro que j’ai plutôt bien terminé (29e) en travaillant pour mon leader (Domenico Pozzovivo). On m’a dit que nous étions encore quatre coureurs pour trois places.
Qu’est-ce qui pourrait changer la donne? Un titre de champion de France de Samuel Dumoulin?
Peut-être bien, je ne sais pas au juste. On en saura plus dimanche soir.
Comment s’est passée votre approche du Tour de France?
Comme vous le savez, je devais participer initialement au Tour de Suisse après le Giro. Mais on m’a averti du changement de programme. Il fallait que je reste en bonne forme avec un entraînement adapté. Je pense que j’y suis parvenu et le stage de quatre jours que j’ai effectué en Savoie la semaine dernière m’a permis de retrouver le coup de pédale de la montagne. Là, je reprends la compétition avec ces championnats nationaux. Je risque de manquer un peu de rythme, mais je ne vais pas m’affoler. J’ai bien travaillé à l’entraînement.
Recueilli par D. B.