À 20 ans, Luc, le cadet des frères Wirtgen qui vient de terminer cinquième du Tour de Moselle, s’apprête à suivre la voie de son aîné.
Impossible de ne pas évoquer son grand frère, qui avait lourdement chuté dimanche, dans le final de la dernière étape du Tour de Moselle. «Il est allé chez son ostéopathe et il va mieux. Comme il n’a rien de cassé, il devrait vite se rétablir», rassure Luc Wirtgen, au sujet de… Tom.
Toute la fin de la semaine dernière, leurs sorts semblaient liés l’un à l’autre. Sur le vélo et en dehors car, durant la même journée de vendredi, l’on apprenait que Tom Wirtgen passerait professionnel chez Veranclassic alors que Luc arriverait chez AGO, la formation continentale et de formation pour Veranclassic.
«C’est l’idéal pour mon avenir et ils m’ont contacté. J’étais content qu’ils me fassent confiance car mon but est également de passer professionnel», explique ainsi le jeune homme, âgé de 20 ans.
C’est curieux comme il reprend le même parcours que Tom, passant de Leopard à AGO. «J’étais vraiment très content chez Leopard et je peux remercier cette équipe. C’est la perspective de passer pro qui m’a convaincu», explique-t-il avec sincérité.
Les Mondiaux, nouvelle étape
Il vient de briller sur le Tour de Moselle puisqu’il y a pris la cinquième place, conformément à ses aspirations. «C’était un objectif personnel puisque la course est dure et passait même au Luxembourg. Avec ma cinquième place, je pense que je peux être satisfait», retient-il.
Durant le mois d’août, il s’était déjà appliqué sur le Tour de l’Avenir. «J’avais malheureusement chuté dans la première étape, à seulement vingt mètres de la ligne. J’étais parti pour signer un top 10. Finalement, j’ai fait deux top 20 et j’ai termine 44e au classement général final. Cela ne semble pas énorme, mais le Tour de l’Avenir reste la plus grande course espoirs, alors j’étais content du travail effectué», poursuit-il.
S’il participera en fin de saison au Sparkassen Münsterland (hors catégorie), c’est bien entendu les Mondiaux d’Innsbruck qui l’inspirent. «Le circuit est vraiment très dur avec une longue côte de huit kilomètres, ce qui n’est pas rien. Le Tour de Moselle m’a rassuré, je pense que je serai en forme…»
Denis Bastien