La jeune Luxembourgeoise de 21 ans a réalisé le meilleur temps scratch du chrono mercredi à Berbourg, mais Christine Majerus garde son titre élite.
Comme prévu, Christine Majerus (SD Worx) a remporté mercredi en fin d’après-midi son 17e titre de championne nationale d’affilée de contre-la-montre, en élite. Mais, contrairement aux années passées, c’est la championne espoirs, Nina Berton (Ceratizit WNT), qui a réalisé le meilleur temps.
«J’avais de bonnes jambes et de bonnes sensations. Je me suis dit que je devais tout donner sur ce chrono si court. Si on ne se met pas à fond, alors on perd vite des secondes qui s’avèrent précieuses à l’arrivée. J’ai cru que les temps seraient vraiment très serrés», expliqua de prime abord la jeune Luxembourgeoise de 21 ans.
Évidemment, sans préjuger de ce qui pourrait arriver dimanche matin lors de la course en ligne où, contrairement à ce chrono, espoirs et élites se disputeront le seul et unique titre qui sera décerné, voilà un maillot qu’elle ne pourra porter souvent. «Je vais porter ce maillot lors du Tour de l’Avenir féminin (NDLR : du 28 août au 1er septembre avec un chrono individuel en guise de première étape)», souriait-elle.
Objectif Tour de France
Elle ne regrettait pas son choix de s’être inscrite dans la catégorie espoirs. «Si j’avais su que je ferais un meilleur temps que Christine (Majerus), peut-être que je me serais alignée en élite, mais voilà c’est fait. Ce sera pour la saison prochaine. Et prochainement, j’ai des objectifs qui sont importants…»
Des objectifs comme le prochain Tour de France (23-30 juillet) dont ce sera la deuxième édition. «Après le championnat, je vais partir en stage d’altitude à Livigno, et sans doute que ce jeudi, il y aura sûrement une nouvelle…»
On comprend qu’elle fera partie de la sélection, ce qui confirmerait son excellent début de saison validé par ce titre de championne nationale espoirs en contre-la-montre.
Christine Majerus souffrante, mais présente
Ainsi, Christine Majerus a gardé son titre élite. Mais pour la première fois, une espoir a fait un meilleur temps. N’y voyez pas le début d’un déclin lié à ses 36 ans. Elle souffre depuis de longs d’une mononucléose. «Je suis tombée malade après le Festival Elsy Jacobs. J’étais partie en stage comme je le fais toujours à la mi-saison, sauf que cela n’allait pas du tout. Je me sentais fatiguée, sans force. La prise de sang a révélé une mononucléose. Du coup, je n’ai repris que début juin. J’ai déclaré forfait pour ma course de rentrée (Thürigen). Depuis, je reste fatiguée. Je m’entraîne, mais c’est déconseillé et ce n’est pas possible d’aller dans de hautes intensités. Je suis amoindrie, mais malgré tout, je suis satisfaite de mon chrono et Nina était plus forte. Je ne vais pas rentrer en disant que j’ai gagné la course, je ne l’ai pas gagnée, c’est un titre sur le papier. Cela n’a pas la même valeur. Il faut que je sois patiente. Je n’ai pas encore tous les anticorps. Je ne suis pas encore guérie, il faut que je reste patiente et je dois écouter mon corps…»
Forcément, dimanche pour la course en ligne, les cartes pourraient être rebattues même si le duo Majerus-Schreiber risque de mener la vie dure à Nina Berton.