Opéré le 14 décembre d’une endofibrose de l’artère iliaque externe de la jambe gauche, le Luxembourgeois d’Arkéa-Samsic pourra reprendre l’entraînement dans deux semaines.
L’opération datée désormais d’un mois, soit du 14 décembre, est presque de l’histoire ancienne. Le Pr Feugier, qui s’est chargé de cette délicate intervention à Lyon Sud, a rassuré le coureur luxembourgeois. Il est venu à bout de l’endofibrose de l’artère iliaque externe de la jambe gauche. Suivant le protocole classique de réhabilitation, le nouveau coureur d’Arkéa-Samsic est au repos pour deux semaines encore. Puis il pourra reprendre le chemin de l’entraînement.
Michel Ries revient sur cette opération : «L’intervention était programmée pendant l’hiver, mais avec la crise sanitaire, ce n’était pas évident de trouver une date. J’ai attendu un peu, c’est bien de l’avoir fait en décembre…» Il a donc interrompu le stage de décembre en Espagne.
Forcément, cela faisait quel temps que le grimpeur luxembourgeois ressentait une sorte de gêne. «J’ai ressenti des sensations particulières en fin de saison dernière et le diagnostic de l’endofibrose de l’artère iliaque s’est posé. Au début, on ne pense pas à des choses comme ça. On pense que ça vient de la position sur le vélo ou à des tensions musculaires. On cherche partout et il s’est avéré que c’était ce problème médical. J’avais aussi l’impression d’avoir la jambe gauche un peu lourde», explique-t-il.
Il s’agissait donc de la même pathologie que Bob Jungels, opéré pour sa part des deux jambes en juin. Mais à en croire Michel Ries, ce n’est pas ça qui l’a conduit à consulter des spécialistes. «Je connaissais des coéquipiers qui souffraient de cette pathologie. Donc, on a pris cette direction. Mais c’est vrai que sans un spécialiste sensibilisé à ça, on peut passer à côté», précise Michel Ries.
Il reprendra l’entraînement à la fin du mois. «Je vais reprendre l’entraînement fin janvier, confirme-t-il. Ma reprise en compétition sera donc pour plus tard. C’est une saison longue et je ne pense pas que ce soit une saison de perdue. C’est simplement une reprise un peu plus tardive. Je ne pense pas que cela va me gêner», observe-t-il.
Reprise de la compétition en mars ?
Il poursuit : «On verra avec l’équipe, peut-être en mars, pour reprendre les courses comme entraînement. Je verrai lorsque je reprendrai l’entraînement, c’est difficile à savoir comment le corps va réagir après six semaines de repos. Je me suis entraîné assez fort jusqu’avant l’opération. Pour pouvoir faire au mieux lorsque je vais reprendre. J’espère revenir assez vite vers avril-mai, ce sera alors pour moi la vraie reprise des compétitions. Mais il faut vraiment voir comment le corps va réagir.»
À l’inverse de tous ses coéquipiers, il ne connaît pas avec précision son calendrier d’activité. «J’ai une idée de programme, indique Michel. Mais il faudra attendre ma reprise de l’entraînement pour voir comment ça se passe. L’idée, c’est de reprendre avec quelques courses d’un jour courant mars, puis de se tourner vers les courses par étapes progressivement ensuite.»
En juin, il ne fait pas mystère que si tout va bien, il se voit bien au départ du Dauphiné, une épreuve dure qu’il apprécie et à laquelle il a déjà participé à deux reprises avec Trek-Segafredo.
Mais pour le moment, il lui faut simplement s’armer de patience. «Le repos est recommandé, car on ne peut pas faire d’activités sportives. Il faut éviter d’augmenter la fréquence cardiaque pour que la cicatrisation soit optimale.»
Et bien sûr, si, au moment de sa reprise, la météo s’avère maussade au pays, il ne s’interdit pas de rejoindre l’un ou l’autre endroit plus favorable pour se remettre en route dans de bonnes conditions. Patience, il ne lui reste donc que deux semaines à attendre…