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[Cyclisme] Michel Ries repart du bon pied


Michel Ries va s’aligner pour la troisième fois de sa carrière dans le Dauphiné. (photo Luis Mangorrinha)

Après son abandon sur chute dans le Giro, le grimpeur luxembourgeois va retrouver dans le Dauphiné (8-15 juin) un terrain à sa convenance.

Difficile pour Michel Ries d’effacer d’un coup la frustration liée à son abandon au Tour d’Italie après six étapes seulement. «Cela n’était pas facile de devoir quitter le Giro après une semaine, sans rien pouvoir montrer alors que j’avais effectué beaucoup de sacrifices avec un stage d’altitude. Et j’avoue que je n’ai pas beaucoup regardé les étapes à la télé, cela me faisait trop mal», témoigne-t-il aujourd’hui, avant de se remettre en route dans le Dauphiné, à compter de dimanche.

Il rappelle pour quelle raison il dut stopper sa course : «Dans la sixième étape, je suis tombé dans la grosse chute massive qui est arrivée dans une descente. Je n’ai pas pu éviter le choc et j’ai freiné avec les deux genoux (sic). Je n’avais rien de cassé, mais mes genoux, surtout le gauche, étaient gonflés. J’ai dû arrêter mon Giro là. Après cinq jours de repos, j’ai pu rouler à nouveau. Comme je n’avais rien de cassé, c’est vite revenu, les douleurs se sont estompées. Je m’en suis assez bien sorti vu les circonstances.»

C’est donc le moment pour le grimpeur luxembourgeois de profiter du Dauphiné pour montrer son savoir-faire. «C’était initialement prévu de faire le Tour de Suisse à la sortie du Giro. Finalement, je vais m’aligner sur le Dauphiné pour la troisième fois de ma carrière. C’est bien d’avoir de nouveau un objectif.»

Comme tant d’autres, sa formation Arkéa-B&B Hotels va chercher à exister en marge des retrouvailles tant attendues entre les grands favoris du Tour. «On a une équipe pour essayer d’aller chercher des opportunités, d’être offensif et de jouer quelque chose. On sait qu’il y aura un très bon niveau sur la course avec Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel. Ce sera l’affiche du Tour de France», poursuit l’intéressé.

«On tentera le coup»

Michel Ries en sera donc à sa troisième participation. «Je l’ai fait en 2020 (72e) et en 2021 (60e), c’est une course particulière, car c’est la répétition du Tour, et pour les trois équipes des favoris, il y a déjà beaucoup de pression. Le parcours me convient bien, mais je remarque qu’aujourd’hui les possibilités d’échappées sont restreintes dans ces courses par étapes d’une semaine. Il y aura trois étapes de montagne où on peut s’attendre à voir les favoris jouer la gagne. On sait que les ouvertures sont rares en ce moment, ce qui est un peu dommage, mais on tentera le coup. On n’a pas d’autre choix que d’essayer», analyse-t-il plus en détail.

Pour Michel Ries, il n’est, a priori, pas question de penser à une éventuelle sélection pour le prochain Tour de France, même si le coureur de l’équipe Arkéa-B&B Hotels, forcément, ne cracherait pas dessus. «Cela n’était pas prévu et je n’y pense pas», coupe-t-il.

Après le Dauphiné, Michel Ries sera au départ le 22 juin en Andorre de la première édition de l’Andorra MoraBanc Clàssica (1.1), une course d’un jour entre Andorre-la-Vieille et le col de la Botella. Puis il sera question des championnats nationaux à Mertzig.

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